La Hollande, l’autre pays du populisme ?

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte serre la main du populiste Geert Wilders lors du débat sur le budget de l'Etat tenu à La Haye (Pays-Bas) le 26 Septembre 2013.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte serre la main du populiste Geert Wilders lors du débat sur le budget de l'Etat tenu à La Haye (Pays-Bas) le 26 Septembre 2013. ©Maxppp - EFE/Martijn Beekman/Newscom
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte serre la main du populiste Geert Wilders lors du débat sur le budget de l'Etat tenu à La Haye (Pays-Bas) le 26 Septembre 2013. ©Maxppp - EFE/Martijn Beekman/Newscom
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte serre la main du populiste Geert Wilders lors du débat sur le budget de l'Etat tenu à La Haye (Pays-Bas) le 26 Septembre 2013. ©Maxppp - EFE/Martijn Beekman/Newscom
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Le 15 mars, les électeurs néerlandais vont désigner leurs 150 représentants à la Seconde chambre des États généraux.

Il s’agit en fait de leurs élections législatives, et elles s’annoncent très serrées. Quel que soit le résultat, le vainqueur devra nécessairement conclure des alliances pour gouverner. Selon les sondages, le parti VVD de l’actuel Premier ministre libéral Mark Rutte est au coude-à-coude avec le PVV, le "parti pour la liberté", dirigé par le populiste Geert Wilders qui a promis dans un discours retentissant, de débarrasser le pays de "la racaille marocaine", c’est son expression.

Aux Pays-Bas comme partout dans une Europe en crise, se manifestent de plus en plus ouvertement des velléités de fermeture des frontières et d’abandon de la monnaie commune. La question de l’accueil des migrants prend d’ailleurs une place centrale dans le débat politique des dernières semaines de la campagne.

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Après l’élection de Donald Trump aux États-Unis, après le Brexit en Grande-Bretagne, toute l’Europe va donc braquer ses regards vers ce scrutin. Le vote des quelque 13 millions d’électeurs néerlandais est le premier d’une série qui s’annonce capitale pour la cohésion de l’Union européenne, avec la présidentielle et les législatives du printemps en France, et les élections fédérales allemandes du début de l’automne.

La Hollande, l’autre pays du populisme, c’est un reportage de Pierre Benazet au cœur de la société néerlandaise, en pleine campagne électorale présenté par Philippe Bardonnaud.

Prise de son : Jean-André Giannecchini, mixage : Valérie Lavallart. Réalisation : Anne Lhioreau, assistée de Stéphane Cosme et Zohra Bensmaïli.

Pour aller plus loin :

Avec l'aimable concours de la documentation sonore de Radio France.

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