En 2001, Jacques Chirac fait du 25 septembre la journée nationale d’hommage aux harkis
Un geste symbolique pour une République qui a longtemps oublié, dédaigné ces combattants algériens qui se sont engagés aux côtés de son armée contre le Front de Libération Nationale. Les combats d’Algérie eux-mêmes n’ont-ils pas été reconnus comme guerre à part entière qu’en 1999 ? 27 ans après les accords de paix signés à Evian. Des accords qui, sur le papier, protégeaient de toutes représailles les quelque 180 000 musulmans servant à l’époque sous le drapeau français.
En fait, plusieurs milliers, laissés sur place par l’armée française après la paix, seront massacrés, considérés comme des collaborateurs de l’ancienne puissance coloniale. 55 à 75 000 de ces harkis ont pu se joindre au long cortège des « rapatriés » et se sont retrouvés parqués dans des camps de misère, sans que leur statut ou leurs états de service soient vraiment reconnus. Ils sont les grands oubliés de la guerre d’Algérie. Et leurs enfants continuent aujourd’hui de réclamer en leur nom la reconnaissance morale et matérielle de leur sacrifice.
Pour Interception, Stéphane Iglesis et Jean-André Giannecchini ont accompagné des harkis et enfants de harkis du sud-ouest dans un pèlerinage sur les lieux où ils ont vécu à leur arrivée en France.
Reportage de Stéphane Iglésis.
Prise de son : Jean-André Giannecchini. Mixage : Jean-Louis Deloncle. Réalisation d’Anne Lhioreau, assistée de Stéphane Cosme et Zohra Bensmaïli
Sur le site du ministère de la Défense, annonce de la « Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives »
Sur le site de France 24, webdoc « Harkis… Les oubliés »
Le site de la Coalition nationale des harkis et des associations de harkis
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