Le musée 2.0, gadget ou révolution culturelle ?

Console de jeu qui permet de visiter le Louvre et d'avoir des informations sur les œuvres du musée.
Console de jeu qui permet de visiter le Louvre et d'avoir des informations sur les œuvres du musée.  ©Maxppp - Olivier Corsan/PHOTOPQR/LE PARISIEN
Console de jeu qui permet de visiter le Louvre et d'avoir des informations sur les œuvres du musée. ©Maxppp - Olivier Corsan/PHOTOPQR/LE PARISIEN
Console de jeu qui permet de visiter le Louvre et d'avoir des informations sur les œuvres du musée. ©Maxppp - Olivier Corsan/PHOTOPQR/LE PARISIEN
Publicité

Quelques heures après la fin de la "Nuit des musées", plongée dans l’avenir de ces lieux d’exposition de la Culture.

De toute nature, il y en aurait environ 3 000 dans l’hexagone, dont un peu plus de 1 200 sont recensés par le ministère de la Culture avec le label "Musée de France". Et la plupart d’entre eux doivent faire face à une baisse de fréquentation, au mieux à une stagnation de leur nombre de visiteurs. Si les grandes expositions thématiques réussissent à attirer les foules, la visite "quotidienne" et traditionnelle séduit donc de moins en moins.

Les Musées encore trop fréquentés par les classes favorisées

Les catégories socio-professionnelles les plus aisées sont quatre fois plus présentes dans les salles d’exposition par ailleurs de moins en moins fréquentées par les jeunes. Du plus humble au plus prestigieux, les musées essaient donc de s’adapter, et certains de leurs responsables voient dans l’utilisation des nouvelles technologies un facteur de développement et de connaissance affinée de leur "clientèle". Préparer son itinéraire personnalisé tranquillement chez soi, se géolocaliser en temps réel, voyager dans le temps dans une même pièce, jouer à la balle avec François 1er, sont quelques-unes des infinies possibilités offertes par le numérique, sans compter la certitude de savoir toujours trouver les toilettes ou la sortie !

Publicité

Un reportage de Christine Simeone. Prise de son : Yann Fressy, Jean-Pierre Pernel et Michel Gacic. Mixage : Jean-Louis Deloncle. Réalisation : Anne Lhioreau assistée d’Elise Amchin et Zohra Bensmaïli.

Pour aller plus loin :