

Une des raisons qui a poussé Giv Anquetil à passer par Tokyo dans son Tour du Monde d'avant, après les coups de chaud au Groenland et en Australie, c'est l'insistance des organisateurs à répéter combien ces Jeux 2020 allait être écolos...
Imaginez qu'en ce moment même, s'il n'y avait eu ce fameux pangolin, nous serions très probablement devant notre télé à regarder les Jeux Olympiques qui promettaient de nous en mettre plein la vue. La grande fête du sport et des superlatifs qui revient tous les quatre ans, sauf en cas de guerre... ou de pandémie.
Les organisateurs n’ont eu de cesse de le répéter : les Jeux 2020 devaient être écolos.
Zéro carbone, zéro déchets et des arbres dans la ville, c’est écrit sur tous leurs communiqués.
Et les membres de la "Sustainability Team" sont très fiers de nous montrer les boites de collecte de vieux téléphones pour en extraire l’or, l’argent et le bronze des médailles olympiques. Tout comme les maquettes de podiums en plastique recyclé, gracieusement offerts par Procter & Gamble, le géant de la grande distribution !
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Sauf que quand on gratte un peu sous les slogans, les JO (reportés) de Tokyo ne vont sans doute pas être aussi verts que ça.
Rencontre avec des Japonais qui ne veulent pas de ces jeux-là. Entre un journaliste sportif qui dénonce le culte de la performance et une sociologue qui constate une exclusion accrue des plus modestes, un philosophe alerte sur l’usage politique de cet évènement pour faire oublier, neuf ans après, la catastrophe de Fukushima.

L'équipe
- Production
- Autre