L'Accord de Paris sur le climat est entré en vigueur

Signature de l'accord sur le climat à l'Elysée avec Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, Francois Hollande, Président de la République, Ségolene Royal, ministre de l'Environnement, George Pau Langevin, ministre des Outre Mer
Signature de l'accord sur le climat à l'Elysée avec Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, Francois Hollande, Président de la République, Ségolene Royal, ministre de l'Environnement, George Pau Langevin, ministre des Outre Mer ©Maxppp - Pool / David Allard
Signature de l'accord sur le climat à l'Elysée avec Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, Francois Hollande, Président de la République, Ségolene Royal, ministre de l'Environnement, George Pau Langevin, ministre des Outre Mer ©Maxppp - Pool / David Allard
Signature de l'accord sur le climat à l'Elysée avec Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, Francois Hollande, Président de la République, Ségolene Royal, ministre de l'Environnement, George Pau Langevin, ministre des Outre Mer ©Maxppp - Pool / David Allard
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C’est passé un peu inaperçu, mais hier était un grand jour ! Et pourquoi donc ? Tout simplement parce que l'Accord de Paris sur le climat est entré en vigueur ce 4 novembre.

Il fallait la ratification d'au moins 55 pays pour que l'accord soit applicable. Nous en sommes à 70. Et la France a bien œuvré en ce sens. Il faut dire qu’il y a le feu dans la boutique terre ...

Youpi, vive nous les Terriens qui prenons enfin conscience des perturbations climatiques, n'en déplaise à Claude Allègre et d’autres , que nous engendrons à l'échelon planétaire ! Et les confettis et autres serpentins d'être lancés avec frénésie de part le vaste monde à l'annonce de cette nouvelle.

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Bon, une fois que les confettis et les serpentins ont atteint le sol, les mirlitons se taisent, les flonflons retombent eux aussi, car - c'est Greenpeace qui nous le rappelle - il n'y a sans doute pas de quoi pavoiser. Rabat-joie d’écolos ! Heureusement que le Sénat a repoussé un amendement sur les lanceurs d’alerte ! Et pour étayer son argumentaire, Greenpeace s'empresse d'évoquer la position française. Apparemment, notre Marianne a oublié de prendre fermement le train en marche des énergies renouvelables. Un peu oui, beaucoup non.

Il faut dire que quand on dispose de tout un parc de centrales nucléaires basse émission de CO2, on se pense invincible. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE pour les intimes), publiée le 28 octobre dernier, remet en cause la transition énergétique pourtant claironnée aux sons de "croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer !". Une partie de ladite PPE cadre mal avec les objectifs de la loi de Transition énergétique votée à l’été 2015. C'est ballot, on a bêtement oublié d’indiquer la moindre trajectoire quant à la réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique français. Alors que la programmation de la fermeture de réacteurs nucléaires dans la PPE aurait pu constituer un signal fort et inciter les investisseurs du secteur de l’énergie à se tourner enfin vers les énergies renouvelables, "Hors du nucléaire, point de salut !"

Vous l'aurez compris, il est assez facile de voir dans cette entrée en vigueur de l'accord de Paris, un petit côté "Bouteille à moitié vide". La morale de cette affaire : un succès diplomatique évident avec la COP21 mené par la France, sert- il de jouer à domicile contre le changement climatique quand on freine sur l’accès au thermostat...

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