L’année 2021 sera celle du grand rebond de l’activité après l’année 2020 qui a été celle du grand plongeon. Ceci dit, toutes les prédictions économiques d’il y a un an sont ridicules. Elles ont été balayées par un virus microscopique.
On pourrait voir le verre à moitié vide : 2020 a été catastrophique et 2021 pourrait l’être presque autant car on risque de voir le chômage et la pauvreté monter, des entreprises faire faillite, des banques avoir du mal à essuyer les pertes des non-remboursements.
Un grand rebond… de quelle ampleur ?
C’est tout l’enjeu des prochains mois. D’après par exemple l’institut Rexecode, la croissance pourrait atteindre 6% en France, le rythme le plus vigoureux depuis près d’un demi-siècle.
Comme l’an dernier, la santé va continuer de surdéterminer l’économie. Mais l’épidémie n’a pas cassé tous les ressorts économiques.
On sait aujourd’hui que l’année 2019 a été meilleure qu’on ne le croyait. Et les Français ont envie d’acheter, comme on l’a vu à l’été dernier. Nombre d’entre eux en ont aussi les moyens, car ils ont beaucoup épargné en 2020. Or la consommation est de loin le plus puissant moteur de la croissance.
L’économie va donc rouler toute seule ?
Non, certainement pas. Car l’an dernier, le gouvernement a dépensé énormément d’argent, pour renforcer le système de santé, pour indemniser les salariés en activité réduite, pour aider les entreprises en difficulté. Il va devoir maintenant faire le tri entre le vital, l’utile, le superflu et le nuisible. Il va aussi devoir inventer un nouvel instrument pour aider les entreprises aux caisses vidées par des mois de confinement. Le plus dur est sans doute derrière nous. Le plus délicat reste sûrement devant nous. Cette année, nous devons aussi faire des vœux pour l’économie
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