Le cul béni sur Instagram !

Le pape François (ici lors d'une conférence de presse en 2018)
Le pape François (ici lors d'une conférence de presse en 2018) ©AFP - Vincenzo PINTO
Le pape François (ici lors d'une conférence de presse en 2018) ©AFP - Vincenzo PINTO
Le pape François (ici lors d'une conférence de presse en 2018) ©AFP - Vincenzo PINTO
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Le pape François a-t-il « liké » une paire de fesses sur Instagram ?

L’histoire est celle d’une brésilienne de 27 ans, Natalia Garibotto, à qui nature et chirurgie ont donné tout ce qu’il faut là où il faut dans la vie. La demoiselle, influenceuse sur les réseaux sociaux, joue de ses charmes sur Instagram. Récemment, elle reçoit un « like », c’est-à-dire un cœur, une approbation, un plébiscite, un bisou, appelez ça comme vous voulez. Stupéfaction : il émane du compte officiel du Saint-Père, dit « Franciscus » online.

Je vous décris la photo : Natalia, tee-shirt blanc moulant une sacrée paire de rotoplos, le ventre à l’air, le kilt remonté sur des fesses nues très plantureuses et des porte-jarretelles en dentelle blanche. La bimbo semble ranger des manuels scolaires dans son casier d’écolière, histoire d’ajouter un petit « plus » pédophile au cliché sacrilège. 

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Le compte qui a liké cette Natalia est-il un faux ?

Une parodie comme il en existe des centaines de milliers sur les réseaux ? Non, le Vatican l’a confirmé à l’AFP : le like émane bien du Saint-Siège, mais sans qu’on se l’explique, car le compte officiel de François n’a jamais liké d’autres comptes. Et celui-ci encore moins que les autres. L’erreur ne vient pas de la place Saint-Pierre. Instagram est chargé d’enquêter sur ce bug, ce « like » tombé du ciel. 

En attendant, Natalia Garibotto a eu le cul béni. Et ça fait mourir de rire les Brésiliens. Pas l’Eglise catholique dont il ne faut pas imaginer les community managers en robe de bure, loin de là. 

Le Vatican est une machine communicante, très bien huilée

Présente sur tous les réseaux sociaux et dans toutes les langues. Forte d’une tradition ancienne et même, pionnière. Un quotidien, dès 1861, « l’Osservatore romano ». Puis, la Radio, dès 1931. La télévision, une première messe filmée et retransmise en direct dès 1948. L’Etat pontifical a épousé l’essor des médias de masse, il en a fait les véhicules de sa parole hors des lieux de cultes. Quitte à ce que son journal ou sa station en côtoie d’autres plus olé olé dans les kiosques ou sur les ondes. Quitte à ce que « Le jour du Seigneur » soit diffusé face à « Véronique et Davina », entre un dessin animé du matin et les après-midi de Jacques Martin. 

Mais la grande différence avec les réseaux sociaux, c’est que ces programmes se succédaient sans jamais se mélanger. Le Pape ne s’est jamais retrouvé à faire de la gym tonic, ni candidat à « L’Ecole des fans » ! Dieu merci.

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