

« The Voice », l’émission phare de TF1, voit ses audiences s’écrouler.
The Voice, dégringolade
Le télécrochet – qu’on a connu dépassant les 9 millions – a totalisé deux millions et demi de téléspectateurs, samedi dernier. A égalité avec BFMTV qui s’offrait la Ligue des Champions, mais surtout, loin derrière France 3 qui rediffusait un très mauvais téléfilm « Les Roches Noires », sans une star. Le gadin annoncé depuis des semaines : « The Voice » accuse des scores et des parts de marché en forte baisse depuis l’année dernière.
Trop de "The Voice" a tué "The Voice" ?
Pour couronner la série noire, la finale du programme a été avancée à ce soir, jeudi, pour cause de foot samedi. Un jour de semaine risquant de perdre en route, les enfants qui ont école demain et peut-être même les mamans qui les y emmènent (ce sont elles, la cible "number one" de TF1). Donc, le show va finir penaud. Qui de la jeune Whitney (ses parents adoraient Houston) ou du - non moins jeune - Sidoine va finir premier ? Indifférence.
Entre les « The Voice kids », l’augmentation du nombre de participants et la création des épreuves par K.O., le public se lasse, le suspense se tasse. Coup de mou également côté jurés. Jennifer est revenue. Super. Flanquée de deux générations de chanteurs français, Soprano, Julien Clerc. Niais et plats à eux trois.
TF1 a été obligée d’adapter ses tarifs. Autour de 55 000 euros bruts les 30 secondes de pub ce soir. C’est moitié moins que les spots diffusés dans « Greys Anatomy » hier soir. Dur, dur de rentabiliser « The Voice » dans ces conditions.
Un programme déjà trop ancien ?
Usure d’un format à l’antenne depuis 2012 ? Sans doute. Les télé-crochets passent mal le cap des 8èmes saisons. En outre, TF1 a longtemps misé sur ces puissantes émissions, formats internationaux pouvant être animés par n’importe qui. Nikos Aliagas ou un autre, ce qui compte c’est le concept. Or cette année, l’arrivée en force d’un Camille Combal sur la Une montre que le public a un peu envie d’autre chose. D’un visage qui fait quelque chose de bien à lui. C’est une piste. Reste la télévision du samedi soir, attaquée de plein fouet par les plates-formes qui aimantent les jeunes. C’est-à-dire pas les téléspectateurs des « Roches Noirs » sur France 3. Ils l’avaient déjà vu. Ils ne s’en souvenaient pas.
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