

La maire de Rome, Virginia Raggi, est en pleine tourmente depuis qu'elle a dû s'excuser d'avoir fait confiance à un haut responsable arrêté pour corruption présumée.
Il faut dire que sur le papier, cette affaire là ne semblait pas fatale : quand en juin dernier, en juin 2016, les Romains se sont choisis pour Maire, une jeune et belle avocate de 38 ans, beaucoup avaient cru en ce nouvel espoir de la politique.
Il faut dire que les Romains en avaient vu de toutes les couleurs au cours d’une décennie de scandales en tous genres. Cette fois, les électeurs avaient donc voulu renverser la table, donner un sérieux coup de balais, et misé sur le renouvellement de la politique. La plus belle ville du monde n’en pouvait plus des malversations publiques et de l’incapacité de ses édiles à régler les problèmes quotidiens de la capitale.
Virginia Raggi, c’est son nom, avait fait une campagne triomphale toute axée contre la corruption, le favoritisme, les conflits d’intérêts, l’interminable désordre des transports et du ramassage des ordures, et elle avait promis, en retour, la probité, la transparence absolue, l’efficacité de la gestion publique. Il n’était pas interdit de rêver. Les partis traditionnels mordaient enfin la poussière : il faut rappeler que le maire précédent, membre du parti démocrate, avait été contraint à la démission, après avoir, entre autre, souvent confondu la carte bancaire de la marie, avec sa carte personnelle...
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