

Retour avec Arnaud Leparmentier sur l'histoire du choléra au tournant du XXe siècle.
Deux écoles s'affrontaient : les Britanniques, qui expliquaient que la maladie se transmettait par l'eau et qu'il fallait améliorer l’hygiène et les infrastructures, et ceux du Sud, qui insistaient sur la transmission d'homme à homme et voulaient pratiquer la quarantaine.
Faute de pouvoir se mettre d'accords, on coupa la poire en deux : une quarantaine courte - décision complètement absurde, car si l'on fait une quarantaine, elle doit être longue.
Selon Jean Pisani-Ferry, l'Europe, c'est un peu comme la lutte contre le choléra.
Deux écoles se sont affrontées pour sauver la Grèce : d'une part, la France de Nicolas Sarkozy, qui pensait que c'était une crise non pas de la Grèce mais du système européen qui était attaqué : il voulait renflouer à 100 % les Grecs pour les protéger. D'autre part, les Allemands, qui pensaient que c'était une crise de la Grèce et qu'il fallait lui faire payer chèrement ses fautes - voire la mettre en faillite.
On a adopté la recette du choléra : une aide, petite et facturée au prix fort...
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