L'effet domino

Le 18 octobre 2018, Jacline Mouraud, est interpellée par l’étude de la mise en place de péages urbains et décide d’exprimer sa colère en enregistrant une vidéo qu’elle publie sur Facebook atteignant 3 millions de vues en seulement quelques jours.

En février 2018, un professeur Ghanéen déclenche un élan de solidarité et de dons après avoir posté, sur les réseaux sociaux, une photo de lui en train d’enseigner l’informatique sans ordinateur.

En décembre 2017, la jeune palestinienne Ahed Tamimi s’attire les foudres des autorités israéliennes après la diffusion sur Facebook d’une vidéo d’elle en train de gifler un soldat de Tsahal. L’annonce de son arrestation la propulse au rang d’icône internationale de la lutte contre l’occupation israélienne.

Le 14 août 2018, un cinéaste haïtien, Gilbert Mirambeau Junior, publie sur Twitter une photo de lui, les yeux bandés, tenant une pancarte remettant en question la vocation du programme d'aide "PetroCaribe" et embrasant à sa suite un mouvement social en Haïti inédit.

Quelques heures après l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, un directeur artistique, Joachim Roncin, crée et poste le logo “je suis Charlie” pour exprimer son désarroi. Immédiatement repris, le slogan devient un symbole de l’événement mais suscite aussi un débat autour de la liberté d'expression.

Au printemps 2014, un refrain entêtant résonne sur les réseaux sociaux… Quelques mois après la sortie de Happy, le tube de Pharrel Williams est de retour dans l’actualité à travers une reprise du clip venue d’Iran.

En décembre 2017, une mère publie les sanglots de son fils, Keaton, victime de harcèlement scolaire. La vidéo devient viral et toute l’Amérique s’émeut de voir cet enfant en larmes.

25 juillet 2018, Marie Laguerre partage la vidéo de son agression dans la rue sur Facebook. Rapidement, les commentaires se multiplient, le nombre de vues s’envole. Elle devient alors une porte-parole des femmes, un symbole du harcèlement de rue.