Des conciergeries se créent dans les villages pour relancer les commerces.
Les villages en France s’endorment : un sur deux n’a plus de commerce. Pour éviter qu’ils ne deviennent des villes-dortoir, « les comptoirs de campagne » ont été crées.
Boutiques à l'abandon
Virginie Hils, qui a commencé sa carrière dans l'agro-alimentaire, est la présidente fondatrice de ces commerces d'un nouveau genre. Elle réaménage des boutiques à l’abandon, et les transforme en épiceries multi-services, dans des communes où les commerces de proximité ont disparu.
Épicerie avec des produits locaux
Elle a ainsi ouvert des comptoirs en Auvergne, dans l’Isère, le Rhône et la Loire. Dans chacun d'eux, les fruits et les légumes mais aussi les fromages, les œufs, la viande, le pain et même la bière ou le vin viennent de producteurs locaux.
Des services en plus
En plus de faire épicerie, ces comptoirs offrent une multitude de service. On y fait aussi pressing, cordonnerie, repassage. Dans certaines épiceries, on peut même y acheter son billet de train. Et dans un petit bureau à coté, se succèdent, le lundi, l’esthéticienne, le mardi, le kiné, le mercredi, le podologue...
De la modernité dans l'authenticité
Les deux salariés qui tiennent chaque boutique sont des épiciers ++. Ils sont l’âme des lieux. Grâce à eux, on vient boire son café le matin, prendre un thé, l’après-midi. Ils sont multitâche, c'est-à-dire qu'il sont capable à la fois de vendre des tomates, de donner un recommandé, et de vous prendre un rendez-vous avec le kiné qui vient mardi.
Virgine Hils, fondatrice-présidente de Comptoir de campagne, a ouvert cet été sa huitième épicerie. Elle est au micro d**'Emmanuel Moreau**
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