Ils n'ont pas le CAPES, ni l'agrégation mais ont suivi d'autres formations.
À la prochaine rentrée scolaire, ils seront 54 jeunes diplômés trop contents de se voir attribuer une classe dans un établissement scolaire en zone d'éducation prioritaire. Tous ont choisi de donner du sens à leur vie et à leurs diplômes grâce à l'association "Le choix de l'école".
De jeunes diplômés qui ne se destinaient pas à l'enseignement
Cette association permet à des diplômés que rien ne prédestinait à l’enseignement d'agir pour un système éducatif plus juste. Ils proviennent d'école de commerce, d’ingénieur, de Sciences Po, etc. et deviennent, grâce à l'association, enseignants de français, de mathématique, d'anglais dans les zones Rep et Rep+ (Réseau d'éducation prioritaire).
16 000 collégiens déjà concernés
L'association, opérationnelle depuis 2016, comptabilise 106 enseignants repartis dans les académies de Paris, Créteil, Versailles, Aix-Marseille. Ils ont travaillé avec 16 000 collégiens de zone prioritaire.
Un engagement de 2 ans qui va au-delà
Ces jeunes enseignants sont encadrés par l'association pendant 2 ans. Passé ce délai, la plupart a souhaité continuer l'aventure.
Pour cette rentrée 2019, six de ces nouveaux professeurs seront présents pour la première fois à Marseille...
Fort de son action innovante l'association "le choix de l’école" soutenue par l'Education nationale vient d'être primée par la fondation "la France s'engage".
Toutes les explication avec Damien Baldin le directeur du "Le choix de l'école" au micro d'Emmanuel Moreau
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