Ce matin écrivez-nous : messages, mails, lettres ou cartes postales, nous parlons de notre plaisir d'écrire.
Chers auditeurs, chères auditrices.
Je vous écris depuis le studio 521 de la maison de Radio France. On y est bien. Il est tout de rouge vêtu. Deux invité.e.s sont là, qui me regardent vous écrire et j'ai hâte de leur donner la parole. Nous allons parler correspondance, ce matin.
Je dois avouer faire partie des gens - et je suis certaine que nous sommes nombreux.ses - qui regrettent de ne pas assez écrire de lettres. Tous les timbres que j'achète me servent à envoyer des chèques, des formulaires, des feuilles de soin, des paperasses en tout genre. Et pourtant, je suis la première à être enchantée quand je reçois du courrier !
J'ai une amie qui m'écrit une carte postale à chaque fois qu'elle part en vacances, depuis de longues années
Où qu'elle soit, à la plage ou en ville, en hiver ou en été, elle écrit toujours la même chose sur sa carte : "Il fait beau et je me baigne".
C'est une boutade évidemment, mais c'est aussi une façon de rappeler que le message importe moins que le geste.
Et ses cartes viennent rappeler, à chaque fois, un lien d'amitié solide. Cette amie porte un prénom prédestiné, depuis Beethoven. Elle s'appelle Élise ! Mais qu'attends-je pour écrire une lettre à Élise?
Parlons des correspondances avec nos invité.e.s :
- Nicole Bertolt, qui a dirigé l'ouvrage Correspondances 1932 - 1959, Boris Vian paru chez Fayard
- Olivier Chaudenson, directeur du festival Les correspondances de Manosque
- Au téléphone, Christian Deflandre, fondateur du musée de la carte postale à Antibes
Programmation musicale
- Stéphane Eicher - "Monsieur - Je ne sais pas trop"
- Fiona Apple - "I want you to love me"
- Boris Vian - "Complainte du progrès"
L'équipe
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