Le plaisir de courir

Le dimanche 1er mars, le semi-marathon de Paris n’a pas eu lieu. C’est l’un des premiers événements d’envergure à avoir été annulé en France pour cause d’épidémie. La décision a été prise la veille. Et je me souviens avoir croisé dans les rues de Paris un participant en larmes car il venait d’apprendre que la course n’aurait pas lieu.

Ces larmes de déceptions peuvent paraître bien dérisoires aux vues de tout ce qui s’est passé depuis. Mais elles en disent long sur l’importance que peut revêtir une course. On peut s’y préparer physiquement et psychologiquement pendant des mois, on peut venir de loin pour y participer, ça peut être un rendez-vous important avec soi-même. 

On peut aussi aimer courir en solitaire de façon totalement libre. D'ailleurs beaucoup se sont découvert une passion pour le Running pendant le confinement, animé du zèle des nouveaux convertis. Je ne sais pas si ceux-là courent toujours, mais ce qui est sûr c’est que le nombre de français adeptes des petites foulées a exploser ces dernières décennies. Comment expliquer ce phénomène ? Après quoi courent les joggers ? 

Nos invités ce matin

• Martine Segalen, ethnologue et professeur émérite à l'Université Paris-Nanterres. Autrice notamment de Les enfants d'Achille et de Nike chez Métailié, 2017 et bientôt de Avoir 20 ans en 2020 chez Odile Jacob.
• Cécile Coulon, écrivaine et coureuse, autrice sur le sujet de Le Coeur du pélican chez Vivianne Hamy en 2015 et d'un Petit éloge du running chez François Bourin et actuellement de Une bête au paradis paru chez L'iconoclaste en 2019.
• François Carré, cardiologue, médecin du sport et professeur en physiologie cardiovasculaire au CHU de Rennes (Pontchaillou). Il a signé en 2013 aux éditions du Cherche Midi Danger Sédentarité. 

Durant l'émission, contactez-nous ! Nous attendons vos réactions, interventions et témoignages au 01 45 24 70 00, et écrivez-nous ici.

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Programmation musicale 

• "Si on s'aime" de Aloïse Sauvage, 2020.
• "Ansit" de Rachid Taha, 2019.
• "J'traîne des pieds" d'Olivia Ruiz, 2008.