
L’écrivain voyageur a traversé le sud italien, le long de l’antique voie romaine et a laissé libre cours, dans "Appia" (Arthaud) à ses émerveillements, comme à ses indignations. Dans l'Heure Bleue, plongez dans les splendeurs de l'Italie méridionale.
Paolo Rumiz a sillonné le monde en furie, l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan, mais "faisant le journaliste seulement pour avoir l'excuse de voyager", dit-il.
Aujourd'hui, il n'a plus besoin d'excuse, deux ans après La légende des montagnes qui naviguent où il retraçait son périple de 8 000 kilomètres le long des Alpes, l'écrivain voyageur Paolo Rumiz revient avec un nouveau récit de voyage, Appia, traduit de l'italien par Béatrice Vierne.
Le journaliste vedette de La Repubblica, y ressuscite durant 612 kilomètres la via Appia, voie légendaire reliant Rome à Brindisi, qu’il a parcourue à pied.
Si Paolo Rumiz ne bouge pas, il tombe malade ! Un instinct nomade se réveille en lui de façon saisonnière, comme celui ressenti par les oies sauvages.
Une voix lui dit : « Tu dois partir. » Cela dit, il faut savoir qu’il appartient à la famille des voyageurs, son nom, Rumiz, vient de "Rumi", "Rom". De toutes les façons, il trouve toujours des raisons pour justifier ses départs. Pour lui : on ne connaît le monde qu’avec les pieds ! L’homme qui marche se libère au fil des jours de ses mauvaises pensées. À méditer !
Choix musical : Paolo Conte - Azzurro
Archives diffusées :
· Archive Ina du 3 décembre 1981 : Gaston Rebuffat à propos de ses origines et de sa passion de la montagne
· Archive Ina du 16 septembre 2013 : Claudio Magris à propos du rideau de fer et comment cela a marqué sa littérature
· Archive Ina du 17 décembre 2001 : Jacques Derrida à propos de l’héritage européen, langue et culture commune.
Générique : Veridis Quo -Daft Punk
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