- Umberto Pasti Ecrivain
pour leur ouvrage_Le bonheur du crapaud_ - traduit par Dominique Vittoz - aux éditions Flammarion

Dans les années d'après guerre, et jusqu'au milieu des années 62, Tanger fut une ville à part.
Refuge de nombreux artistes en quête de vie libre et d'expériences prohibées dans leur pays d'origine, habitée encore par les descendants d'immigrants de toutes origines venus tenter leur chance au fil des siècles, dotée de bars, d'hôtels, de galeries d'art, de théâtres et de cinémas, hantée par d'excentriques mécènes et collectionneurs, pour la plupart britanniques, Tanger semblait bénéficier d'un statut spécial qui en faisait un territoire sans nationalité.
Aujourd'hui il faut un oeil attentif et un certain goût pour les fantômes si l'on cherche à en discerner les traces, enfouies sous le béton, le repli identitaire et la grisaille d'une misère grandissante.
Le dessinateur Pierre Le Tan et l'écrivain jardinier Umberto Pasti partagent un amour nostalgique pour ce Tanger disparu. Mais aussi une passion dévorante pour les collections et une détestation féroce de la vulgarité du temps.
En 2011, ils ont publié ensemble Jardins, les vrais et les autres , dans lequel le crayon féroce et délicat de Le Tan donnait une vie mystérieuse aux histoires grinçantes de Pasti.
Celui-ci, qui vit désormais dans un village isolé pas loin de Tanger, publie aujourd'hui une série de nouvelles tendres et cruelles, sur les plantes et les animaux qui emplissent sa vie, réelle et imaginaire.
Pierre Le Tan illustre une nouvelle fois ce merveilleux livre, traduit par Dominique Vittoz, et qui vient de paraître chez Flammarion.
Umberto Pasti et Pierre Le Tan sont , ce soir, les invités de l'Humeur Vagabonde
Le reportage de Léa Minod
Hymne à l’animal de compagnie.
Lea Minod est allée à la rencontre de Marie-Hélène Chiarisoli, vétérinaire comportementaliste pour perroquets.
Elle l'a accueillie chez elle, à Vincennes. Un grand appartement silencieux avec vue sur les faucons du château.
Aucun animal ne l’entoure, ni personnellement (elle se déplace trop pour s’octroyer la compagnie d’un chien), ni professionnellement (ses entretiens avec les propriétaires de perroquets se déroulent par skype).
Mais des animaux, elle en a plein les souvenirs. Une passion dévorante, un peu comme celle du narrateur d’Umberto Pasti. Sauf que elle, c’était le chien son animal de prédilection.
Il lui a apporté beaucoup, il l’a construite. Elle s’est nourrie de sa force, l’a peut-être vampirisée aussi.
Avec les voix de Raymond Devos (et de son chien Mackie), de George Brassens (et de son perroquet Jaco), de Jean Gabin (lisant Au paradis des pauvres chiens de Léo Ferré)
Autre nouvelle culturelle
Avant de chanter et avant d'animer le site www.lechoixdeslibraires.com , Jean Morzadec, homme de culture, passionné, fut directeur des programmes de France Inter.
"Encouragé par les libraires, Jean Morzadec chante ses propres chansons, où il est souvent question de consolation. Sur une idée du linguiste Jean Pruvost, il est allé rencontrer des écrivains, des écrivaines, des artistes, pour leur demander quelle place tient la consolation dans leur vie.
Jean d'Ormesson, Pierre Lemaître, Sandrine Collette, Philippe Delerm, FaÏza Guène et bien d'autres, ont offert des joyaux... ."

Le livre-CD Le fleuve tendre contient 15 chansons de Jean Morzadec et 15 textes de grands écrivains dédiés à la consolation - éditions du Fleuve tendre - distribution : Pollen (2015)
Jean Morzadec chantera en concert le 17 mars prochain au Théâtre de l'Alliance Française au côté du poète franco-libanais Tony Abdo.
http://www.maisondesculturesdumonde.org/presentation/theatre-de-lalliance-francaise
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Programmation musicale
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration