

Le 12 septembre, les parlementaires européens se prononceront sur les "droits voisins" qui contraindraient les géants du Net à contribuer au financement de la presse.
- Sammy Ketz Chef du bureau de l'AFP à Bagdad
- Marc Feuillée Directeur général du Groupe Figaro
- Basile Ader avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit des médias. Ancien Vice-Bâtonnier du Barreau de Paris (2018/2019)
Chaque matin, vers 5 heures, je fonce sur Twitter. Je suis abonnée à 1700 comptes qui, jour et nuit, partagent pléthore de photos de presse, de reportages vus à la télé, d'articles qui méritent attention et réaction. Je clique, je lis, je regarde, tout ce que ces gens pointent et me conseillent. Grâce à eux, lorsque j'arrive au bureau, j'ai déjà fait mon petit tour du monde de l'information. Et si une histoire, un nom, soulèvent encore des questions, je les tape dans la barre de recherche de Google qui, immédiatement, me propose des dizaines de papiers sur le sujet.
Vous faites tous cela, chacun à votre échelle. Les géants du Web sont devenus votre porte d'entrée pour vous informer.
À eux, ça rapporte une audience et des revenus publicitaires phénoménaux.
Mais aux journaux ? Ça rapporte quoi ? Pas un sou.
Ce sont eux, pourtant, qui financent le travail des journalistes...
Mercredi, au Parlement Européen de Strasbourg, les médias vont tout faire pour imposer leurs droits d'auteurs face à Facebook, Google et Twitter. Le débat est électrique. C'est un immense enjeu culturel et économique
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