Marie-Monique Robin réconcilie la fin du mois et la fin du monde

Marie-Monique Robin, journaliste d'investigation. Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson en 2009.
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Marie-Monique Robin, journaliste d'investigation. Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson en 2009. ©AFP - Lionel Bonaventure
Marie-Monique Robin, journaliste d'investigation. Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson en 2009. ©AFP - Lionel Bonaventure
Marie-Monique Robin, journaliste d'investigation. Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson en 2009. ©AFP - Lionel Bonaventure
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Durant quatre ans, la journaliste et documentariste Marie-Monique Robin a tourné un reportage au sein de l’Entreprise solidaire d’initiatives et d’actions du Mauléonais, issue de l’expérimentation "Zéro Chômeur de longue durée" adoptée en février 2016 à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Avec

Commune de Mauléon, Poitou-Charentes, 8700 habitants. Une économie basée d’antan sur la fabrique du cuir et de la chaussure, aujourd’hui sur le commerce, l’agriculture et l'artisanat. Au compteur, 230 chômeurs de longue durée.

L’histoire que va vous raconter M6 a nécessité deux ans et demi de tournage. La ville s’est portée volontaire pour expérimenter un programme monté par ATD Quart Monde. Utiliser l’argent que coûte un chômeur à l’État pour lui verser non pas des allocations, mais un salaire. Et qu’en échange de ce salaire, il effectue un travail. Et que chaque retour au travail mis bout à bout fasse une entreprise.

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Une entreprise créée à partir des gens et non l’inverse. Marie-Monique Robin, connue pour ses enquêtes choc sur les pesticides et autre Monsanto, a posé sa caméra à Mauléon. 

Ce faisant, elle donne un visage et une voix à ceux que la télé, d’ordinaire, ne montre pas.