Un poisson nommé Wanda, sur Chérie 25

France Inter
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Les Monty Python sans Terry Gilliam, c’est pas les Monty Python ! Comme les Pink Floyd sans Roger Waters, c’est plus les Pink Floyd, m’a expliqué un puriste prêt à me sauter à la gorge ce weekend . On ne plaisante pas avec les objets de culte. On prend des précautions.Un poisson nommé Wanda est un film un poil vieilli, mais toujours très comique. Certes, vous n’y retrouverez pas toute la troupe des fameux Monty Python , les fabuleux barges du burlesque anglais, mais quand même, John Cleese et Michael Palin , deux de ses fondateurs. Et ça suffit pour inscrire cette comédie dans ce mélange de sophistication british et de pure givrerie.

Un Poisson nommé Wanda , c’est le braquage du siècle qui se passe à merveille. Reste à remettre la main sur le magot, quand l’un des malfrats s’est fait coffrer et que les trois autres se mentent, se trompent et se tirent dans les pattes.

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Ça donne Jamie Lee Curtis , (eh oui ! y a des Yankees dans la bande) séduisant le "très comme il faut" avocat de son complice. Elle, frôle l’orgasme quand on lui parle italien. Lui, impayable John Cleese , se fait surprendre par sa famille au terme d’un truculent strip-tease où il raconte n’importe quoi en russe.

Ça donne un bandit, bête comme ses pieds, qui devient très méchant quand on lui dit qu’il est débile. Ça donne une séquence mémorable où le débile en question interroge un bègue sur Ainsi parlait Zarathoustra et à chaque mauvaise réponse sur Nietzsche, lui fourre une frite dans le nez.

Quant au bègue, il n’aime qu’une chose dans la vie, ses poissons et aussi, le règne animal en général. Pas de bol, chargé de liquider une vieille dame, témoin gênant de leur forfait, il manque sa cible par trois fois, bute son petit chien et pleure. Cela s’appelle du comique de répétition. La méthode est toujours plus aberrante, la chute toujours plus hilarante.

Un poisson nommé Wanda , ce soir sur Chérie 25

Un Poisson nommé Wanda
Un Poisson nommé Wanda
© - Metro-Goldwyn-Mayer