Marie Cervetti, Directrice du centre d’hébergement et de réinsertion « FIT, une femme, un toit »

France Inter
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Lou Doillon
Lou Doillon
© Maxppp

«Les femmes, nous devons faire attention à ne pas perdre du terrain. Quand je vois Nicki Minaj et Kim Kardashian, ça me scandalise. Je me dis que ma grand-mère a combattu pour autre chose que le droit de porter un string»,

Interviewée par le quotidien El Pais le 11 juillet, la chanteuseLou Doillon est à l’origine d’unepolémique au sein de la sphère féministe . Dans cet entretien, la fille de Jane Birkincritique l’attitude de certaines chanteuses , comme Nicki Minaj ou Beyoncé , qui livrent selon elle une image dégradante de la femme .

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La chanteuse évoque un « syndrome de Stockholm: comme les garçons ne nous frappent plus le cul, on le fait nous-mêmes ». Avec ces propos Lou Doillon ravive l'opposition entre deux visions de la féminité, mais aussi deux féminismes . D’un côté celui d’une fille « bien née », qui considère la nudité et les poses suggestives comme des preuves de l'influence masculine, et de l’autre celui de stars du hip-hop, afro-américaines, qui font de leur corps un symbole d'émancipation, et n’hésitent pas à casser les codes.

Marie Cervetti , directrice du centre d’hébergement et de réinsertion « FIT, une femme, un toit » et membre du Haut Conseil à l’Egalite entres les femmes et les hommes, revient dansl’interview de 7h15 sur cette polémique et les différentes facettes du féminisme.

> Pour aller plus loin:

- Lisez l'édito du journal Libération sur les propos de Lou Doillon

- Visitez la page web de l'association " FIT, une femme, un toit " qui milite pour l’émancipation des jeunes femmes en difficulté

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