

La porte-parole de la France Insoumise et candidate aux législatives est l'invitée de Pierre Weill à 8h20, à l'occasion de la convention du mouvement pour les investitures.
- Danielle Simonnet Candidate aux élections législatives de la France Insoumise
Danielle Simonnet est "oratrice nationale" de la France Insoumise , conseillère de Paris et candidate aux législatives dans la 6ème circonscription de Paris, face notamment à Cécile Duflot (EELV).
Jean-Luc Mélenchon veut une majorité pour imposer une cohabitation. N'est-ce pas un raisonnement bizarre ? Pourquoi les Français changeraient d’avis ?
Pour Danielle Simonnet, "si M. Macron a été élu, c’est parce que Marine Le Pen a été battue. Nous pensons qu’avec nos 20% de la présidentielle, on a une adhésion forte à notre programme. Pour ces élections, notre objectif, c’est un majorité. [...] Nous souhaitons politiquement qu’Emmanuel Macron n’ait pas les pleins pouvoirs."
Mais Jean-Luc Mélenchon est arrivé 4e de la présidentielle...
"Et bien c'est un espoir, on sent une dynamique magnifique", selon la porte-parole de la France Insoumise.
Très commentée, la candidature de Mélenchon à Marseille. Contradiction avec ses déclarations précédentes ?
"Non, c'est un changement de stratégie : nous voulons arracher aux quartiers populaires des voix au FN. Jean-Luc Mélenchon est légitime à Marseille, car il est légitime sur tout le territoire. Ce sont des terres où on a regagné la confiance".
Il se présente contre un socialiste, Patrick Mennucci, qui était pourtant contre la déchéance de nationalité et contre la Loi travail.
Pour Danielle Simonnet, "le PS est en train de se tuer lui-même. Nous occupons un espace politique à travers une démarche citoyenne unique."
L’absence d'accords nationaux avec EELV ou le Parti communiste ne réduisent-ils pas les chances de la France Insoumise ?
"Je regrette qu’il n’y ait pas d’accord national. La direction du Parti communiste est en crise interne, ils ne savent pas ou ils vont ; ils ont par exemple encore des candidats avec les socialistes."
Un mot sur les candidats de "La République En Marche !" ?
"C'est un recyclage d’anciens ministres, collaborateurs de cabinets. C'est la continuité du hollandisme et de la chiraquie. Avec comme conséquence une aggravation des politiques libérales."
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