À la veille d'un nouveau samedi de mobilisation du mouvement des "gilets jaunes", Éric Morvan, directeur général de la police nationale (DGPN), est l'invité d'Ali Baddou à 7h50.
- Eric Morvan Directeur général de la police nationale
La police nationale "n'a pas besoin de cagnotte", pour Éric Morvan. Invité sur France Inter, le directeur général de la police nationale a affirmé que "cette fracture qui se manifeste à coups de cagnottes peut, à certains égards, friser l'indécence".
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Après plus d'un mois et demi de mobilisation, "nous sommes concentrés et déterminés", explique Éric Morvan "surtout mobilisés et il y a aussi de la fatigue - nous ne sommes pas des robots - la lassitude, la certitude que le mouvement nous éloigne de notre cœur de métier (...)"
Cela aura des conséquences sur le niveau général de la délinquance, quand on se consacre à ces mouvements, on s'éloigne de notre cœur de métier
A la veille d'un nouvel "acte" de la mobilisation, Éric Morvan affirme que la police anticipe "une mobilisation plus forte que samedi dernier, un niveau qui se rapproche de celui d'avant les fêtes", alors même "qu'aucune manifestation n'a été déclarée, y compris à Bourges", où le gros de la mobilisation est pourtant attendu.
En France, les manifestations n'ont pas à être autorisées, mais elles doivent être déclarées : c'est pour protéger, pas pour avoir un droit de regard sur les manifestations
"Il y a une stratégie organisée de l'inorganisation", explique le directeur général de la police. "Nous n'avons pas affaire à la même population depuis le début du mouvement, il y a eu un glissement : au début ce mouvement spontané était, par essence, inorganisé, aujourd'hui il est de moins en moins spontané", ajoute-t-il. "Il y a une sorte de stratégie du coucou : le mouvement a donné l'occasion à certains, qui ne se reconnaissent pas dans les valeurs démocratiques, de s'inviter dans le débat, à leur manière".
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Sur les accusations de violences policières, Éric Morvan tient à rappeler que l'on "n'est pas en train de parler d'une bagarre d'écoliers dans une cour de récréation". S'il assure que l'usage des armes est très encadré, il souligne le fait que "rétablir l'ordre public, c'est utiliser des armes", et que cela peut représenter un risque de blessures.
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