L'avocate, militante mauritanienne et ex-vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) est l'invitée d'Ali Baddou.
Fatimata Mbaye, ancienne vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'Homme a estimé que la reconnaissance dont elle bénéficiait "est une récompense pour l'ensemble des défenseurs des droits de l'Homme et particulièrement le travail des femmes, qui n'est pas aussi reconnu".
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"Un prix c'est une protection"
Des prix qui sont aussi utiles pour son travail en Mauritanie, ou l'avocate lutte beaucoup contre l'esclavage, dans son pays. "Un prix, c'est une protection" a-t-elle affirmée, je ne dis pas qu'on ne nous harcèle plus, mais il y a un respect qui émane des autorités et il y a une dizaine d'années que je n'ai pas été en prison. Mais je ne dis pas que mes amis ne sont plus en prison."
Le paradoxe de l'esclavage mauritanien
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En Mauritanie, l'esclavage traditionnel existe encore. Un esclavage où l'on peut "vendre, on peut donner" des esclaves, "où l'on peut en faire ce qu'on veut, on a droit de vie et de mort sur eux".
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"On vit un paradoxe assez extraordinaire dans ce qui se passe en Mauritanie. L'esclavage a été inscrit dans la Constitution comme un crime, mais aujourd'hui il y a très peu de condamnations et quand il y en a, les peines ne sont pas exécutées."
Fatimata Mbaye, enfin, a mis en avant la situation gravissime des femmes, en Mauritanie mais partout dans le monde : "si nous regardons autour de nous, nous voyons des femmes (et des enfants !) qui sont victimes de la traite, qui sont violentées et qui doivent être protégées."
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Elle a lancé un appel aux femmes occidentales et en particulier aux femmes françaises : "continuez votre combat, ne vous dites pas que tout est acquis."
L'avocate, enfin, a tenu à rappeler qu'il n'y avait aucun répit dans sa lutte : "on ne peut jamais s'arrêter pour le combat de la dignité."
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