Autocaristes : "La basse saison va être terrible"

Beaucoup d'autocaristes estiment que leur activité ne repartira "qu'à partir de la fin 2021"
Beaucoup d'autocaristes estiment que leur activité ne repartira "qu'à partir de la fin 2021"  ©AFP - Jerome Gilles / NurPhoto
Beaucoup d'autocaristes estiment que leur activité ne repartira "qu'à partir de la fin 2021" ©AFP - Jerome Gilles / NurPhoto
Beaucoup d'autocaristes estiment que leur activité ne repartira "qu'à partir de la fin 2021" ©AFP - Jerome Gilles / NurPhoto
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Les autocaristes de tourisme manifestent ce lundi à Paris. Antonio Faria, patron de la société d'autocars Monddia France, est l'invité de Mathilde Munos à 6h20.

Avec
  • Antonio Faria patron de Monddia France

Plus de 300 autocars garés toute la journée à Paris, au niveau de la porte Dauphine : il n'y a quasiment plus de voyages en ce moment et donc plus de travail pour les autocaristes, d'où ce rassemblement afin d'envoyer un message au gouvernement, avant un comité interministériel sur le tourisme qui doit se tenir le lendemain.

"On pense que ça ne repartira que fin 2021" estime Antonio Faria qui déplore_, "depuis le printemps, une activité quasiment à zéro_". L'activité, légèrement repartie depuis septembre, se re-fige à nouveau avec beaucoup d'annulations.

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Les rares voyages qui restent sont les comité d'entreprises avec effectifs réduits, explique le patron de Monddia France, qui pointe aussi du doigt un défaut de positionnement de l'éducation nationale sur les voyages scolaires : "Chaque recteur prend sa décision, on est dans le flou".

"À Paris, beaucoup d'américains, d'anglais de chinois ne sont plus là, c'est un manque à gagner énorme pour nous"

"La belle saison va d'avril à fin juin, septembre était normalement aussi un gros mois, octobre on va vers la basse saison, qui va être terrible : normalement on mets de l'argent de coté, à la belle saison, justement pour passer l'hiver" poursuit Antonio Faria, qui explique aussi qu'il y a eu beaucoup d'investissement dans des véhicules nouvelle génération sur lesquels ils ont des crédits : "On peut pas réduire notre parc, car il n'y a plus de marché de véhicule d'occasion."

Il déplore enfin : "On a pas trouvé dans le plan de relance la partie qui concerne les autocaristes, contrairement à la SNCF."

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