Deuxième vague : "Il faut reprendre les mesures du printemps passé pour protéger les plus vulnérables"

En période d'épidémie, les transports en commun sont devenus des lieux potentiellement dangereux pour les plus fragiles
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En période d'épidémie, les transports en commun sont devenus des lieux potentiellement dangereux pour les plus fragiles ©AFP - Arié Botbol / Hans Lucas
En période d'épidémie, les transports en commun sont devenus des lieux potentiellement dangereux pour les plus fragiles ©AFP - Arié Botbol / Hans Lucas
En période d'épidémie, les transports en commun sont devenus des lieux potentiellement dangereux pour les plus fragiles ©AFP - Arié Botbol / Hans Lucas
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Gérard Raymond, président de France asso santé, est l'invité de Laetitia Gayet à 6h20.

Avec
  • Gérard Raymond Président de l'Association française des diabétiques (AFD)

France asso santé représente les usagers de la Santé, famille, handicapés, mais son président est formel : "Nous sommes les grands oubliés de la prise de décision politique et stratégiques". 

L'association rassemble les personnes vulnérables, déjà atteintes de pathologies chroniques, multi-pathologiques et donc à haut risque de développer des formes graves ou très graves du Covid 19, tout comme leurs proches et leurs aidants. Ainsi, les lieux de transports, de travail sont potentiellement dangereux : 

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"Ces mesures d'urgences mises en place au printemps ont été abrogées fin aout, et nous sommes revenues à un cycle normal. Ces personnes-là se sont retrouvées, le 1er septembre, à ne plus être protégées alors que rien n'avait changé."

Protéger coûte moins cher que soigner

"Nous demandons à nous mettre autour d'une table avec les conseillers de la santé et les scientifiques, pour revoir la liste des personnes à risques et prendre des décisions à la lumière des expériences passées, reprendre les mesures du printemps pour les protéger. Le coût de la protection sera moins élevée que le coût d'hospitalisation, de réanimation ou de décès de ces personnes".

Mais Gérard Raymond le regrette : "On n'a pas senti une grande envie de poursuivre les négociations. Ça fait maintenant plusieurs mois que nous ne nous sentons pas entendus ni écoutés. Nous pourrions pourtant être un relais des décisions du gouvernement, à condition d'y être associés".

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