David Cormand (EELV) veut "reconstruire une offre politique pour convaincre les gens de retourner aux urnes"

Emmanuel Macron, lors du second tour des régionales 2021, dans son bureau de vote du Touquet
Emmanuel Macron, lors du second tour des régionales 2021, dans son bureau de vote du Touquet ©AFP - Ludovic MARIN
Emmanuel Macron, lors du second tour des régionales 2021, dans son bureau de vote du Touquet ©AFP - Ludovic MARIN
Emmanuel Macron, lors du second tour des régionales 2021, dans son bureau de vote du Touquet ©AFP - Ludovic MARIN
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David Cormand (EELV), et Alexis Corbière (LFI) reviennent sur le second tour des élections régionales : ils sont les invités de Mathilde Munos.

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David Cormand, député européen Europe Ecologie les Verts, revient sur le résultat de ces régionales, dans lequelles les écologistes n'ont pas gagné de région. Ces élections sont-elles un échec pour votre parti ? "On aurait préféré gagner des régions, mais au1er tour on est la seule force politique à progresser en nombre de voix, par rapport à 2015. C'est représentatif de l'ancrage de la gauche dans les territoires". Sur l'abandon de jean-Laurent Felizia en région Sud Paca : "Face à la bête immonde, il ne faut pas avoir la main qui tremble". 

"Le vrai sujet politique c'est de reconstruire une offre politique qui convainc les gens de retourner aux urnes" (David Cormand)

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"Faut se rappeler qu'en 2015 où la gauche était sortant, on s'est pris une tatanne. Cette fois, heureusement qu'il y avait les écolos dans les régions qui étaient à droite pour proposer une dynamique", poursuit-il. 

Les points positifs de ces régionales pour LFI : c'est le seul parti présent en 2015 à avoir gagné en nombre de voix, et la seule force politique à gauche à avoir un semblant de dynamique, mais ça ne suffit pas à gagner pour le moment : les Verts, eux, ont doublé le nombre d'élus qui siégeront dans les Conseils municipaux.

Pour Alexis Corbière, l'abstention est aussi "l'événement majeur de ces régionales" : "2/3 des gens ne sont pas venus voter, un acte très politique, des gens qui disent 'nous en avons assez', c'est ça qui monte, dans le pays. Nous portons l'idée qu'il faut passer en VIe république : il n'y a plus qu'une seule élection qui intéresse, c'est la présidentielle. Il faut des changements d'institutions profonds". 

On ne battra pas Emmanuel Macron si on ne mobilise pas les abstentionnistes (Alexis Corbière, LFI)

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