

Nouveau rapport du GIEC : Gonéri Le Cozannet, chercheur au BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) qui étudie les risques de submersion marine liés au changement climatique et co-auteur du rapport est l'invité de 6h20
La moitié de la population mondiale est d'ores et déjà "très vulnérable" aux impacts cruels et croissants du changement climatique, et l'inaction "criminelle" des dirigeants risque de réduire les faibles chances d'un "avenir vivable" sur la planète, s'alarme les experts du climat l'ONU. Le Giec publie un nouveau rapport, écrit par 270 scientifiques, qui ont mené des recherches pendant quatre ans. "C’est la meilleure synthèse sur les impacts du réchauffement climatique et les moyens de s’y adapter" explique Gonéri Le Cozannet, chercheur au BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) qui étudie les risques de submersion marine liés au changement climatique et co-auteur du de rapport qu’il juge "alarmant".
Sécheresses, inondations, canicules, incendies, insécurité alimentaire, pénuries d'eau, maladies, montée des eaux... De 3,3 à 3,6 milliards de personnes sont déjà "très vulnérables", souligne le "résumé pour les décideurs". "En Europe, quatre risques clefs sont identifiés" ajoute Gonéri Le Cozannet. "Il y a les vagues de chaleur, leur conséquence pour la mortalité, la morbidité des personnes et leurs écosystèmes. Il y a l’agriculture, les pertes de rendement agricoles dues aux vagues de chaleur, aux sécheresses. Puis les pénuries d’eau, avec des conséquences pour le secteur de l’énergie et des inondations côtières."
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