François Hommeril : "La réforme des retraites, ce n'est ni le bon sujet, ni le bon moment"

François HOMMERIL, président de la CFE-CGC, à la sortie de l'Elysée, le 29 avril 2021
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François HOMMERIL, président de la CFE-CGC, à la sortie de l'Elysée, le 29 avril 2021 ©AFP - Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas
François HOMMERIL, président de la CFE-CGC, à la sortie de l'Elysée, le 29 avril 2021 ©AFP - Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas
François HOMMERIL, président de la CFE-CGC, à la sortie de l'Elysée, le 29 avril 2021 ©AFP - Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas
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Le président de la République, Emmanuel Macron, va rencontrer les chefs de file de grandes centrales syndicales et d’organisations patronales à l’Élysée. François Hommeril, président de la CFE-CGC, est notre invité de 6h20.

Avec

Faut-il relancer à la réforme des retraites à moins d’un an de la présidentielle ? Cette question sera au cœur de la réunion qu’Emmanuel Macron organise aujourd’hui avec les partenaires sociaux, à laquelle participe aussi François Hommeril : 

"Une rencontre a l'Élysée est un moment important, ce n'est pas le premier, souvent le Président nous accueille bien, nous écoute mais il n'en ressort pas grand chose en terme d'action quand ce sont des sujets conflictuels". Sur la réforme des retraites, il estime que "ce n'est pas le bon moment, ni le bon sujet" : "La retraite est quand même un sujet grave, on parle de 300 milliards d'euros, or c'est devenu un objet politique, surtout avant une campagne électorale, le slogan maintenant, c'est faire une réforme pour faire une réforme, c'est bidon!"

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On vient nous dire, aujourd'hui, 'c'est la catastrophe, il n'y aura plus de retraites demain' : tout ca c'est faux, ce sont des mensonges!

"S'agissant du système de retraites en France, on a fait deja 5, 6, 7 réformes, oui, les retraites sont plus faibles que ce qu'elles étaient, elles vont continuer à baisser en prenant compte des vagues démographiques, elles peuvent être plus ou moins entamées par la crise, mais après on les reconstitue" estime le président de la CFE-CGC : "C'est pas non plus la catastrophe absolue que certains ont voulu prétendre".