Emmanuel Lemor : "Vivatech ouvre une visibilité qu'on ne pourrait pas avoir autrement"

C’est le premier grand salon profession organisé en France depuis l’épidémie de Covid. Vivatech ouvre ses portes ce mercredi à Paris : c’est la vitrine des innovations technologiques. Emmanuel Lemor est le cofondateur d’une entreprise invitée à ce salon, LivingPackets, et c’est important pour une jeune entreprise comme la sienne, créée il y a 5 ans.

"Ça nous ouvre une visibilité qu'on ne pourrait pas avoir autrement, comme le CES de Los Angeles. Le vrai enjeu de notre projet, c'est que c'est réutilisable, traçable, et évite les plastiques de rembourrages, grâce à un calage automatique. Cela élimine les tonnes de plastique dû à cette industrie. Notre traçage est plus détaillé que les techniques actuelles".

Cette matière, l'EPP est "réutilisable à l'infini" affirme Emmanuel Lemor : "Le cout de recyclage du carton est beaucoup moins positif que ce qu'on imagine. Ça parait bizarre, mais le fait qu'on évite le scotch et les rembourrage en fait une vraie avancée". 

L'argent, le nerf de la tech

Les jeunes pousses françaises ont levé 5 milliards d’euros l’an dernier. C’est moins que les Allemands, les Anglais et les Israéliens… et on est aussi très loin des 100 milliards des Américains. Qu’est ce qui nous manque ?

Est-il compliqué de lever des fonds en France? "C'est facile en mode start up, après c'est plus compliqué" concède l'entrepreneur qui reste confiant: "Ça va venir, il y a quand même des montants de plus en plus importants".

Lui est revenu en France, parce qu'il considère que cette montée a lieu chez nous, alors que cela baisse aux États-Unis : "Il suffit de voir combien d'entreprises quittent la Silicon Valley". Sur son secteur, c'est très porteur : "Il y a une levée de fond très fréquemment, toute les semaines quasiment", affirme Emmanuel Lemor.