Cécile Coudriou : "Distribuer deux milliards de doses dans les pays qui ont des revenus les plus faibles"

Cécile Coudriou présidente d'Amnesty international France
Cécile Coudriou présidente d'Amnesty international France ©Radio France - France inter
Cécile Coudriou présidente d'Amnesty international France ©Radio France - France inter
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Amnesty international publie un rapport « Une double dose d’inégalité. Les laboratoires pharmaceutiques et la crise des vaccins contre le COVID-19 » : Cécile Coudriou, présidente d'Amnesty international France est notre invitée de 6h20

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"Actuellement il y a une iniquité dramatique" clame sur France Inter Cécile Coudriou, la présidente d'Amnesty international France interrogé ce mercredi 22 septembre. L’ONG publie un rapport "Une double dose d’inégalité. Les laboratoires pharmaceutiques et la crise des vaccins contre le COVID-19". L’objectif : "Faire des recommandation pour acheminer des vaccins de manière beaucoup plus équitable."

AstraZeneca, BioNTech, Johnson & Johnson, Moderna, Novavax et Pfizer, six entreprises tiennent entre leurs mains le sort de milliards de personnes. Malheureusement, elles ont décidé de bloquer intentionnellement le partage de technologie et de désavantager les pays pauvres.

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D’après Cécile Coudriou, "nous sommes à 100 jours de la fin de l’année et d’ici la fin de l’année il est tout à fait possible de distribuer deux milliards de dose à travers le monde, dans les 82 pays qui ont des revenus les plus faibles." Selon elle, les producteurs de vaccins comme Pfizer et Moderna ont distribué la plupart de leurs vaccins aux pays riche, "il reste des miettes pour les pauvres, c’est un scandale."

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L’ONG demande "un effort à hauteur de 50% de leur production aujourd’hui" pour approvisionner les pays les plus pauvres, "pour permettre de sauver des milliers de vies" poursuit la présidente d’Amnesty international en France. Elle reconnaît qu’AztreZeneca "a davantage produits pour ces pays en difficulté, les autres n’ont pas joué le jeu".

"Les États ont un rôle à jouer" affirme-t-elle, car il y a "500 millions de doses de surplus dans ces pays riches. Si elles étaient versées dans un pot commun à travers Covax, ce serait déjà un premier geste."