Les baskets ont colonisé nos placards en l’espace de quelques années. Comment une simple chaussure de sport est-elle devenue un objet indispensable du quotidien et un accessoire de mode ? Pierre Demoux, journaliste au quotidien économique Les Echos et auteur de "L’odyssée de la basket" est l'invité de France Inter.
- Pierre Demoux Journaliste au quotidien économique Les Echos
Une chaussure sur deux vendue dans le monde est... une basket. C’est peu dire que c’est une histoire extraordinaire, au sens premier du terme. Et il y a tout dans cette histoire : des familles qui se déchirent, de l’argent qui coule à flots, des stars, mais aussi des échecs cuisants et même des meurtres.
Bref, c'est une véritable saga : jamais aucun objet vestimentaire n’avait suscité un tel phénomène explique dans son livre "L’odyssée de la basket, comment les sneakers ont marché sur le monde" (La Tengo) le journaliste au quotidien économique Les Echos Pierre Demoux, invité de France Inter vendredi matin.
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Dans son ouvrage, il raconte les fans de sneakers, les cliniques pour réparer les baskets, des paires qui peuvent coûter parfois plusieurs dizaines de milliers d'euros, la guerre entre Nike et Adidas.
"Ça montre à quel point les gens peuvent, aujourd'hui, être prêts à tout pour une paire de baskets" dit-il. "Il y a le côté brillant des baskets, mais il y a aussi le côté sombre, c'est allé parfois jusqu'au meurtre. Et puis il y a la fabrication" poursuit le journaliste qui est allé jusqu'en Chine pour voir comment étaient fabriquées ces sneakers.
Il a constaté que les usines à bas coûts se déplacent désormais en Indonésie ou même jusqu'en Afrique. "Les gens qui portaient des baskets jeunes continuent à en porter et quand on voit le nombre de modèles pour bébés, on se dit qu'ils vont continuer à en porter" estime-t-il.
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