Chrystèle Leclercq, infirmière en psychiatrie : "Pour faire des économies, on fait disparaître les soins"

Une infirmière porte une blouse blanche ornée d'un slogan qui se traduit par «Je suis une infirmière, pas une machine», marche dans un hôpital psychiatrique surpeuplé.
Une infirmière porte une blouse blanche ornée d'un slogan qui se traduit par «Je suis une infirmière, pas une machine», marche dans un hôpital psychiatrique surpeuplé. ©AFP - CHARLY TRIBALLEAU
Une infirmière porte une blouse blanche ornée d'un slogan qui se traduit par «Je suis une infirmière, pas une machine», marche dans un hôpital psychiatrique surpeuplé. ©AFP - CHARLY TRIBALLEAU
Une infirmière porte une blouse blanche ornée d'un slogan qui se traduit par «Je suis une infirmière, pas une machine», marche dans un hôpital psychiatrique surpeuplé. ©AFP - CHARLY TRIBALLEAU
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L'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel de Dury, près d’Amiens est en grève depuis le 15 Juin dernier.

La fermeture d’un service supplémentaire - le quatrième en quatre ans - a mis le feu aux poudres. Suite à cette décision, le personnel soignant s'est mis en grève. 

Initiée par la CGT, rejointe par FO puis par Sud, la grève vise à faire entendre les revendications suivantes  :  mettre en place une table ronde avec l’agence régionale de la santé (l'ARS), la direction et le personnel, des moyens supplémentaires, le recrutement de soixante soignants ainsi que la réouverture de deux unités de soin. 

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Pour en parler, Laetitia Gayet reçoit Chrystèle Leclercq, infirmière depuis vingt-deux ans et secrétaire générale de la CGT.

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