

Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, est l'invitée de 7h50 de Frédéric Métézeau.
- Agnès Buzyn Femme politique
Alors que 70 départements vont être en situation de canicule en cette fin de semaine, la ministre de la Santé Agnès Buzyn l'assure : "Nous sommes bien mieux armés qu'en 2003, il y a désormais un plan national canicule qui s'active dans tous les départements touchés (...) les préfets activent ce plan, et tout un tas d'informations partent dans les lieux de vie", en particulier ceux dédiées aux personnes âgées, les plus vulnérables.
Agnès Buzyn rappelle toutefois que "la canicule ne touche pas que les personnes fragiles, elle touche des adultes qui travaillent, des personnes qui se sentent capables de faire du sport et qui font des hyperthermies graves, et il faut penser aux enfants : je suis inquiète pour le grand chassé-croisé des vacances qui va se passer dans la région Rhône-Alpes, il faut absolument penser à protéger les enfants".
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Interpellé sur les conditions de travail dans les hôpitaux, Agnès Buzyn rappelle que depuis 2003 des mesures ont été prises pour avoir dans tous les hôpitaux des pièces rafraichies. "Mais certains bâtiments sont anciens et n'ont pas été pensés pour la climatisation : dans un hôpital c'est extrêmement compliqué, il y a des contraintes techniques, ce n'est pas aussi simple d'installer la climatisation dans une chambre".
Alors que les hôpitaux se plaignent d'avoir deux fois moins de remplaçants pour l'été, la ministre note aussi que "les passages aux urgences ont doublé en vingt ans, et il y a beaucoup moins d'urgences vitales, souvent parce qu'il y a moins de médecins de garde". Elle ajoute : "Nous avons aussi un problème de__recrutement de médecins, il y a assez peu de médecins urgentistes. En période de vacances, ce qui compte c’est que les hôpitaux s’adaptent à leur bassin de vie. Tous les hôpitaux des zones touristiques recrutent des urgentistes pour deux ou trois mois pour être capables d’absorber la hausse de fréquentation".
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Dans son projet de réforme qui viendra à la rentrée, le gouvernement envisage de mettre en place des centres de "soins non programmés" : "On réfléchit à des organisations qui permettraient de décharger les urgences : 70% des passages aux urgences auraient pu être traités par un généraliste en ville", explique Agnès Buzyn, qui juge "impératif de repenser__le parcours de soins pour faciliter l’accès aux urgences, et notamment les soins non programmés, c’est-à-dire la possibilité d’aller voir un médecin sans rendez-vous".
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