Agnès Pannier-Runacher : "Le président de la République souhaite un plan pour le petit commerce"

Agnès Pannier-Runacher
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Agnès Pannier-Runacher ©AFP - Ludovic Marin
Agnès Pannier-Runacher ©AFP - Ludovic Marin
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Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, est l'invitée de Léa Salamé à 7h50.

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Au lendemain de la réouverture des bars, commerces et restaurants, Agnès Pannier-Runacher reconnait : "Il y avait beaucoup d'engouement, les gens se sont bousculés sur les terrasses, il va falloir que ça se régule, mais pour les commerçants c'est une très bonne nouvelle".

"On voit que la consommation a envie de repartir, il y a de l'attente, de l'envie de la part des Français"

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Un plan pour le petit commerce

"Le président de la République souhaite un plan pour le petit commerce, l'artisanat et les indépendants, que nous allons préparer pour début juillet" explique encore la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie : "C'est vrai qu'il va falloir accompagner ce secteur, avec des mesures de soutien plus importantes".

Sur la crise des commerces et cafetiers avec leurs assureurs 

"On a beaucoup travaillé à faire participer chacun : les assureurs ont mis 400 millions d'euros sur la table pour le fond de solidarité" explique la secrétaire d'état, qui reconnait "un certain nombre de tensions" : "Nous adhérons à l'idée qu'il faut un mécanisme particulier pour ce type de crise sanitaire (...) ce n'est pas en mettant une petite prime que [le jour ou arrivera une nouvelle crise] on sauvera les entreprises".

Quel soutien de l'état pour Renault ?

"Nous accompagnons Renault dans une des plus grandes crises de son histoire, et pour ce faire, il faut accepter une restructuration", mais Agnès Pannier-Runacher affirme :  "J_e dis à Jean-Dominique Sénart 'Tenez cet engagement'_ [ de ne pas procéder à des licenciements secs), à vous de donner un avenir aux sites les plus compétitifs". 

Sur les propositions de révision à la baisse de salaires de Ryan Air pour garder l'entreprise à flot : "C'est du chantage, ça ne me parait pas acceptable", commence Agnès Pannier-Runacher, qui concède néanmoins qu'il "faut que tout le monde fasse un effort, ça peut être aussi les gros salaires qui baissent. On pourrait imaginer des accords de performance : des heures de travail en plus, des modifications de salaires, c'est a l'état, aux actionnaires de prendre leurs responsabilités". Pour la secrétaire d'état, c'est aussi "une piste qui fonctionne, et qui est à terme plus créatrice d'emploi".

La 5G, priorité industrielle

L'invité de 8h20 : le grand entretien
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"La 5G n'est pas un gadget, mais une priorité industrielle" estime la secrétaire d'état, répondant ainsi aux propos tenus la veille par François Ruffin sur l'antenne de France Inter : "Il faut la déployer la plus rapidement possible, en l'orientant vers les entreprises".

Et sur  diverses alliances de son camp passés avec la droite pour les municipales : "C'est le signe qu'on est capable de faire du 'en même temps', qui est plus que jamais nécessaire, ce qui fait notre diversité et ce qui m'a fait rentrer en politique".

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