Annick Cojean sur Gisèle Halimi : "L'injustice était la grande affaire de sa vie"

Annick Cojean / Septembre 2019
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Annick Cojean / Septembre 2019 ©Radio France - Vincent Josse
Annick Cojean / Septembre 2019 ©Radio France - Vincent Josse
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Annick Cojean, journaliste, auteure, avec Gisèle Halimi, d'Une farouche liberté (Grasset) à paraître le 19 août, est l'invitée de 7h50.

Avec

Disparue la veille à l'âge de 93 ans, l'avocate Gisèle Halimi a consacré sa vie pour le droit des femmes, leur émancipation et le droit à l'avortement. Annick Cojean vient de terminer un recueil d'entretien avec l'icône féministe. Elle rappelle la force de ses combats, déjà palpables depuis l'enfance : 

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"Elle disait : ''les filles, utilisez la justice, le droit pour faire bouger les choses. Ce qu'il faut c'est pas une petite révolution, mais une grande révolution des moeurs!'"

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La journaliste rappelle ses rapports compliqués avec la politique, dans laquelle elle fit carrière, notamment derrière François Mitterrand : "La discipline était compliquée pour elle". Et elle revient aussi sur le "manifeste des 343 salopes", tribune publiée dans la presse et signée par 343 femmes qui avouaient eu recours à l'avortement, encore illégal à l'époque : "Elle a été sanctionnée pour ça. L'idée c'était d'obtenir pour les femmes le droit de choisir."

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Affaires sensibles
52 min

Le procès de Bobigny, en 1972, lui offre alors la grande tribune politique dont elle rêve pour revendiquer les droits des femmes : 

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"Elle voulait bousculer la société, disant que le droit peut être un instrument au service du plus faible", rappelle Annick Cojean, qui explique aussi que, si l'avocate n'était pas une adepte des réseaux sociaux, la journaliste lui faisait parvenir le nouveau visage des révoltes féministes présents sur les réseaux sociaux : 

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