Bernard Laporte déplore un monde du sport "à bout de souffle"

Bernard Laporte
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Bernard Laporte ©AFP - FRANCK FIFE / AFP
Bernard Laporte ©AFP - FRANCK FIFE / AFP
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Emmanuel Macron reçoit le monde du sport professionnel et amateur pour évoquer la crise sanitaire : Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby et ancien ministre des Sports, y participe en tant que représentant du sport amateur. Il est l'invité de Léa Salamé.

"On est très fiers d’être reçus par le président de la République, mais effectivement, le coup de gueule de Tony Parker ou Denis Masegia était très important car le sport est à bout de souffle" estime l'ex-ministre des Sports.  "Le sport professionnel qui joue à huis clos, qui n’a pas de public et  les équipes de France… on va perdre 34 millions d’euros sur la saison. C’est 1900 clubs qu’on accompagne derrière. Le sport amateur souffre, il faut analyser les choses et on veut être beaucoup plus considéré. On a l’impression de ne pas exister" déplore Bernard Laporte qui rappelle que le monde des clubs amateurs en France compte 17 millions de licenciés. 

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"En France, on se bagarre"

"Le sport est valorisé à l’école chez les Anglo-Saxons, en Nouvelle-Zélande", déplore Bernard Laporte, "ils font 5 a 6 h de sport par semaine. En France, on se bagarre et tous les ministres ont essayé qu’il soit plus considéré mais malheureusement on n’y arrive pas". Pourtant, c'est "aussi important que le reste" juge-t-il : 

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"À partir du moment où un enfant va a l’école, il peut aller dans une école de sport, avec des intervenants pour des activités encadrées qui sont formés"

Le vide laissé par les bénévoles

Le président actuel de la fédération de rugby pointe aussi "le manque à gagner, qui est important mais il y a le coté bien-être, lien social qui est primordial pour le gamin", et pense à tous les bénévoles dans les clubs : "Si ils s’en vont et s’habituent a avoir d’autres occupations, le monde sportif va mourir, parce que le monde du sport c’est les bénévoles, pas que le Paris Saint Germain!"

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La crainte de la clé sous la porte pour certaines fédérations

"Rien que pour la FFR, le manque à gagner par le huis-clos est de 34 millions de perte, on a 300 salariés… c’est un tiers de notre budget" décompte Bernard Laporte. 

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