Boris Vallaud : "On se demande quand le peuple libanais qui a tant souffert retrouvera la quiétude"

Boris Vallaud, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 mars.
Boris Vallaud, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 mars. ©AFP - Ludovic Marin
Boris Vallaud, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 mars. ©AFP - Ludovic Marin
Boris Vallaud, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 3 mars. ©AFP - Ludovic Marin
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Le député des Landes et porte-parole du PS, Boris Vallaud, est l'invité de Carine Bécard à 7h50. Il revient sur la double explosion meurtrière à Beyrouth mardi, et sur l'annonce d'Emmanuel Macron d'un plan de soutien aux aides à domicile.

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Avant d'évoquer la politique nationale, le député PS Boris Vallaud, né à Beyrouth, a réagi à la double explosion qui a fait plus de 100 morts, selon un bilan encore provisoire, mardi. "Mon premier sentiment a été celui d'une grande tristesse, j'avais le coeur serré en pensant à ce pays qui m'est cher, en pensant aux Libanais dont je me sens proche et qui sont déjà dans une très grande difficulté économique, sociale. Le drame qui s'est joué hier, c'est épouvantable, on se demande quand ce pays en aura fini avec ces épreuves, quand ce peuple qui a tant souffert trouvera la paix et la quiétude. Mon sentiment, c'est de la douleur et une forme de colère face à cette injustice", a-t-il déclaré.

Il ajoute que l'envoi de personnel et de matériel français sont indispensables, mais que "avant cette catastrophe il y avait déjà la crise au Liban : c'est sur cette crise aussi que les autorités libanaises doivent se pencher. Dans la rue, il y a du désespoir, les Libanais peinent à se soigner, à manger, à avoir de l'électricité. Il faut se saisir, à bras le corps, de tout cela". 

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Le député, porte-parole du PS, revient également sur l'annonce, mardi par Emmanuel Macron, d'une enveloppe de 160 millions d'euros pour les 320 000 professionnels de l'aide à domicile, après la crise du Covid. "Nous avions nous-mêmes proposé à l'Assemblée cette aide dès le 16 avril. Notre proposition, qui était une prime de 1000 euros, avait été refusée par le gouvernement et la majorité (...). Cette prime est bienvenue, je me réjouis que les départements et l'État soient parvenus à un accord", dit-il, expliquant par ailleurs que sa position était "que compte tenu de la situation sanitaire nationale, le coût en aurait pu être supporté par l'État seul".