Clément Beaune et les zones anti-LGBT + en Pologne : "Je suis convaincu que ce sera à un moment condamné"

Clément Beaune
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Clément Beaune ©AFP - Ludovic MARIN
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Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, est l'invité de Léa Salamé.

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Les droits des homosexuels sont devenus une question brûlante en Pologne, après l'arrivée au pouvoir en 2015 des populistes conservateurs de Loi et justice (PiS), qui font campagne contre ce qu'ils appellent "l'idéologie LGBT" et la comparent notamment au communisme.  Avec le soutien tacite du gouvernement, plusieurs communes se sont déclarées libres de "l'idéologie LGBT" en signe de protestation contre le soutien aux droits des personnes LGBT du maire de Varsovie Rafal Trzaskowski, un des chefs de l'opposition.

Lors de sa dernière visite en Pologne, le secrétaire d'État a renoncé à se rendre dans l'une des communes concernées, car les autorités polonaises lui ont fait savoir qu'il lui faudrait renoncer aux entretiens officiels prévus dans le programme de sa visite.  

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Le secrétaire d'état français chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, estime que "c’est important de savoir ce que sont ces zones, une centaine de communes qui ont pris des chartes avec des principes".

"Ce n'était pas une interdiction physique, mais une pression politique. Le sujet n'est pas que j'y sois allé ou pas, le sujet, c'est que ça existe."

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"Il m'a été dit que si j'allais-là je ne serais pas reçu par les autorités. Physiquement j’aurais pu prendre une voiture et y aller. J’irai mais j’ai pris la décision de rester en Pologne et de rester. C'était un jour symbolique, le 8 mars, car il y a aussi en Pologne des attaques sur les droits des femmes."

"Je n’ai pas voulu en Europe me trouver dans une situation de quasi clandestinité. Je pense que c’est important quand on est dans l’Union d’avoir un dialogue politique" ajoute Clément Beaune, précisant qu'il a voulu "ne pas cacher le malaise que cela fait".

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D'une manière générale, concernant l'Europe, le secrétaire d'État précise qu'"aujourd’hui le parlement va voter une résolution qui déclare l’union comme zone de liberté pour les droits LGBT" et rappelle qu_'"on a adopté en fin d’année, un mécanisme qui conditionne le versement de l’argent européen au respect de l’état de droit_". 

"Je suis convaincu que ce sera à un moment condamné" estime Clément Beaune.

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Vaccins : "la bataille n'est pas finie

Seulement 6% des Européens ont été vaccinés pour l'instant, bien moins qu'aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, mais pour Clément Beaune, "c’est un retard, et un retard ça se comble. Cette bataille n’est pas finie. En Asie on a vacciné deux fois moins qu’en Europe".  

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Il annonce  l'arrivée de doses  grâce à un nouveau contrat avec Pfizer "pour avoir 600 000 doses d’urgences pour la France dans les prochaines semaines". Par ailleurs,  il y a un dossier déposé pour le vaccin russe Sputnik devant l’agence européenne du médicament, "c’est elle qui nous dira si il est valable. On ne s’interdit pas un vaccin qui est utile".

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