

Il se présente comme le seul "présidentiable", le candidat des Républicains pour l'élection présidentielle répond à Thomas Legrand et Patrick Cohen sur les questions politiques.
- François Fillon Homme politique - candidat à l'élection présidentielle
Sur les affaires, le candidat menace
Des questions politiques un peu éclipsées par les affaires judiciaires du candidat : "Ça fait deux mois et demi que l'ensemble du système politique et médiatique me tape dessus", assure-t-il. "Mais la vérité éclatera". Non seulement sur le contenu du dossier, dont François Fillon jure toujours qu'il ne tient pas (notamment sur l'accusation d'emploi fictif), mais aussi sur l'origine des révélations qui sont parvenues au Canard Enchaîné et au Parquet financier.
"J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué les documents. Le moment venu, je les poursuivrai", promet-il, brandissant à nouveau l'idée d'un "cabinet noir" de l'Élysée qui aurait cherché à couler sa candidature. "Ça a été difficile, c'est vrai que j'ai mal dormi ces dernières semaines. Mais ceux qui sont à l'origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l'avenir".
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Quant à l'accusation, plus morale, sur son rapport à l'argent, le candidat tranche sèchement : "J'ai moins de patrimoine que Jean-Luc Mélenchon".
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L'ennemi principal, Macron ou Le Pen ?
Les deux candidats sont les plus proches de François Fillon dans les sondages, mais ce dernier explique que "dans ses discours, il y a autant d'attaques contre les programmes" de l'une et de l'autre, même s'il reconnait que le programme d'Emmanuel Macron est une simple "imposture" quand celui de Marine Le Pen peut mener "au chaos".
Pour lui, "il n'y a pas aujourd'hui une majorité de Français qui soit prête à confier son destin à Marine Le Pen, mais elle se rapproche de son but un peu plus à chaque élection". "On a tous une responsabilité dans la montée du FN. La nôtre, c'est de ne pas avoir réussi à faire baisser le chômage, c'est pour cela que je propose une rupture".
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Les sondages et les soutiens
François FIllon assure de nouveau que les sondages (qui le donnent généralement troisième à l'issue du premier tour) se trompent. Comme à la primaire, où il rappelle qu'ils n'ont "rien vu venir" sur sa victoire. "Je serai au second tour", promet-il, "et je suis convaincu que les sondages sont biaisés par le climat politique général".
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Quel rôle, en cas de victoire, pour les adversaires d'hier ? Le candidat refuse de le préciser, mais explique qu'il "a eu une conversation avec Alain Juppé avant-hier, je parle avec Nicolas Sarkozy".
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