Emmanuel Macron, invité exceptionnel pour la journée spéciale #AvecLesAfghanes

Le Président de la république Emmanuel Macron répond aux questions de Léa Salamé, dans le cadre de notre journée spéciale consacrée aux femmes afghanes
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Le Président de la république Emmanuel Macron répond aux questions de Léa Salamé, dans le cadre de notre journée spéciale consacrée aux femmes afghanes - capture d'écran
Le Président de la république Emmanuel Macron répond aux questions de Léa Salamé, dans le cadre de notre journée spéciale consacrée aux femmes afghanes - capture d'écran
Le Président de la république Emmanuel Macron répond aux questions de Léa Salamé, dans le cadre de notre journée spéciale consacrée aux femmes afghanes - capture d'écran
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Une interview exclusive du président de la République dans le cadre de notre journée spéciale #AvecLesAfghanes, dédiée aux femmes afghanes, de Kaboul à Paris, en partenariat avec Konbini.

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"La situation est terrible pour les femmes afghanes aujourd’hui" affirme le président de la République Emmanuel Macron, interrogé sur France Inter à l’occasion de la journée #AvecLesAfghanes. "Plusieurs d’entre elles ont pu fuir leur pays. La communauté internationale les a aidées autant qu’elle a pu. La France a contribué au maximum de ce qu’elle pouvait faire."

Pour le chef de l’État, "il ne faut avoir aucune naïveté. Ceux qui pouvaient croire que les talibans seraient plus libéraux, ont une réponse." Emmanuel Macron ne reconnaîtra pas le régime taliban tant que les jeunes Afghanes ne seront pas retournées à l'école : "Aujourd’hui, les femmes afghanes se voient fermer les portes de l’école, retirer les droits qu’elles avaient réussi à conquérir ces dernières années. Notre devoir, c’est la pression internationale que nous pouvons exercer."

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La présence militaire français au Mali doit "évoluer"

Le président de la République s’est également exprimé sur le retrait progressif de la France au Sahel. "Je rappelle qu’au Mali le président François Hollande est intervenu à la demande du gouvernement et du peuple malien, mais aussi des tous les États membres de la CEDEAO." Emmanuel Macron assure que "sans la France au Sahel il n’y aurait plus de gouvernement au Mali, je vous le dit très nettement". Selon lui, sans la décision de François Hollande d’intervenir en janvier 2013, "les terroristes auraient pris le contrôle d’abord de Bamako puis de tout le pays."

Emmanuel Macron estime que "les terroristes ne prendront pas le pays car nous sommes là, la communauté internationale a pu arriver". Il rappelle également au Mali que la présence militaire française "doit évoluer parce que l’on ne peut pas demander à nos soldats de remplacer ce qui est le travail de vos États et en particulier de votre État. Ce que l’on a entamé (…), c’est un travail qui consiste à dire : il faut que l’État revienne avec sa justice, son éducation sa police, partout et en particulier au Mali et au Burkina." D'après le Président : "L’armée française n’a pas à se substituer au non travail de l’État malien."

Avec l’Algérie, Macron prône l’apaisement

Le chef de l’État a lancé un message d’apaisement à l’Algérie, après les tensions entre Paris et Alger. Le président français a notamment évoqué une "rente mémorielle" sur laquelle s'est construite le pays du Maghreb après 1964, et dénoncé "une histoire officielle totalement réécrite et qui ne s'appuie pas sur des vérités.

"Mon souhait, c'est qu'il y ait un apaisement parce que je pense que c'est mieux de se parler, d'avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c'est fait pour parler des désaccords et aussi les partager", a déclaré le chef de l'État sur France Inter. "Il y aura immanquablement d'autres tensions, mais je pense que mon devoir, c'est d'essayer de faire cheminer ce travail" de mémoire, a-t-il ajouté.

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