Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielle, conseiller municipal de Bordeaux, est l'invité de 7h50.
- Philippe Poutou Homme politique - Candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste à l'élection présidentielle 2017
Philippe Poutou compte 168 promesses de dons à l’heure actuelle. Bien loin pour l’instant des 500 nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle. "Le problème que l’on a c’est avec les parrainages, difficile à obtenir, surtout avec les maires des petites communes, c’est moins compliqué avec un visage connu et installé."
C’est pour cette raison que l’ouvrier se présente pour la troisième fois à la présidentielle. Ses principales dépenses aujourd’hui, dans sa campagne, c’est le carburant. Il doit prendre sa voiture et sillonner la France pour aller rencontrer les maires et les encourager à donner leur parrainage. "On est un parti politique qui milite au quotidien, on a cette légitimité. Les élus n’ont pas envie de s’emmerder avec ça. C’est un acte démocratique et non politique."
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Si Philippe Poutou se présente une nouvelle, c’est pour "relayer des combats, des luttes, c’est un appel à la résistance, à la lutte". Le candidat NPA regrette "une campagne largement envahie par les idées réactionnaires, racistes et fascistes. Il est important de se faire entendre."
"C’est de pire en pire. La crise sanitaire n’a pas inventé la précarité, mais l’a amplifié, rendu plus visible" estime-t-il. "Il faut un mouvement des gilets jaunes puissance 10."
Philippe Poutou avait créé une polémique à l’automne avec ses propos contre les forces de l'ordre. "La police tue" avait-il déclaré. Il maintient ses propos. Le ministre de l’Intérieur avait alors porté plainte. "On l’attend toujours" rétorque le candidat. "C’est facile d’avoir posture de cador. Dès que l’on critique la politique de répression gouvernement, on peut se retrouver au tribunal." Il conclut : "La police tue dans les quartiers populaires, c’est une réalité. Il y a une violence policière qui est aussi une violence d’état. Il y a une invisibilisation de tout ça."
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