

Laurence Rossignol, sénatrice PS, vice-présidente du Sénat et ancienne ministre de la famille, pose la question de l'attitude à adopter face à un élu condamné. Pour elle, il ne faut pas "faire de cas par cas", mais "poser une règle".
Laurence Rossignol, sénatrice PS et vice-présidente du Sénat, revient notamment sur la fronde d'une partie des Insoumis qui réclament l'exclusion du député Adrien Quatennens, après sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme. Elle évoque également l'avenir de la gauche, la place du Parti socialiste dans tout ça, et ce qu'il lui faudra pour rassembler et réussir.
Crise à LFI : "Remise en cause d'une méthode"
Selon elle, dans l'affaire Adrien Quatennens, il ne s'agit pas uniquement de la remise en cause du député : "Une crise à la France insoumise est ouverte. Elle concerne Adrien Quatennens, mais surtout Jean-Luc Mélenchon. C'est une remise en cause d'une méthode dans laquelle le dirigeant décide de tout." Pour Laurence Rossignol, ce n'est pas simplement "la question de savoir comment doivent être traités les élus coupables de violences conjugales".
À ce sujet, la vice-présidente du Sénat considère qu'on "ne peut pas sanctionner au cas par cas". "Il faut qu'on pose une règle, et on doit en discuter. S'il faut dire que tout élu condamné doit être systématiquement inéligible, il faut qu'on porte ce débat là"
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Enfin, sur la gauche, Laurence Rossignol, en considérant la crise à la France insoumise, se demande comment les socialistes doivent se positionner. "Mon sentiment, c'est que la gauche ne réussit que quand elle est capable d'incarner la diversité de ce qu'est la gauche dans le pays."
L'équipe
- Production