Pour Woodkid, qui a écrit un morceau pour les JO 2021 de Tokyo "la musique, le rythme sont inhérents au sport"

Woodkid
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Woodkid ©AFP - LOIC VENANCE / AFP
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Woodkid, auteur-compositeur-interprète, est l'invité de 7h50. Il a composé un morceau pour le passage de relai entre les JO de Tokyo et Paris, dont il présente un extrait sur France Inter ce vendredi matin.

Avec
  • Woodkid Artiste auteur-compositeur-interprète, musicien, réalisateur, graphiste

C'est une pièce musicale qui accompagnera le relais de la flamme olympique, transition entre les JO de Tokyo et ceux de Paris en 2024. Le musicien Woodkid a présenté vendredi matin sur France Inter un extrait du thème "Prologue" qui accompagnera ce passage de la cérémonie de clôture, le 8 août prochain à Tokyo. 

"Pendant cette cérémonie on va présenter ce premier thème, Nous travaillons depuis un an et demi dessus et c’est la première prise de parole artistique des JO de Paris", explique Woodkid. Pour enregistrer cette pièce musicale, Woodkid a travaillé avec la Maîtrise de Radio France et l'Orchestre national de France. "C’était un défi et un honneur de travailler avec [eux]", dit-il.

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"Prologue", le morceau composé pour la transition entre les JO de Tokyo et Paris.

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Célébrer les valeurs de l'olympisme

"C’était un challenge, très excitant parce que c’est un rêve d'enfant pour moi de pouvoir célébrer les valeurs de l’olympisme à travers une pièce artistique", raconte Woodkid qui dit avoir été très libre dans sa composition. "Il y avait un pacte un peu tacite de valeurs à respecter mais j’ai voulu faire une pièce qui s’inspirait surtout du mouvement sportif, des idées de cycles, d’amplification. C’est une pièce contemporaine, un peu pop, assez longue. Les enfants de la maitrise ont donné une énergie folle." Selon lui, la musique "sert à donner de l’énergie" et le rythme "est inhérent au sport"

Et peu importe si les JO de 2020 se dérouleront, à Tokyo, sans public dans les arènes. "Ce sont des cérémonies télévisées, des événements faits pour faire vibrer des gens partout dans le monde, c’est surtout ça qu’il faut retenir. C’est déjà extraordinaire que ça se passe. Le monde repart un peu", juge-t-il.