Marina Foïs, actrice, maîtresse de cérémonie des César 2021, est l'invitée de 7h50.
- Marina Foïs Comédienne
"Je pense que les crises familiales sont inévitables et intéressantes", explique Marina Foïs quand on lui parle de la crise lors de la précédente cérémonie des César. "Au niveau de l’Académie, de son règlement, de ses futurs statuts, on a changé beaucoup de choses, dans la ligne que demandait la tribune qui avait précédé la cérémonie précédente, qui demandait “démocratie, transparence, parité, diversité."
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"La parité c’est OK, toutes les instances de l’Académie sont rigoureusement paritaires. Il y a un gros travail à faire encore sur la diversité, et sur le collège des votants, qui est de 4.500 personnes dont 64 % d’hommes. En diversifiant cette population, les votes seront différents, les gagnants ne seront plus les mêmes."
Pour elle, ce "clash" était nécessaire : "Si on a peur de cette violence intrafamiliale, on la fait s’embraser. Alors que si on la pose, si on dit qu’on n’est pas d’accord… La violence, elle ne me fait pas peur si elle est émotionnelle et réactive. On voit bien que depuis #metoo, la conversation a lieu. Ça bouge, et ce qui compte c'est qu’on ne reviendra jamais en arrière, c'est la meilleure nouvelle."
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"Il faut se dire que cette famille est belle parce qu’elle est multiple. Les César, c’est un endroit où l’on est obligé de se mélanger. Et c’est une chance."
Une cérémonie sans public, mais pas sans déconne
Covid oblige, la cérémonie sera sans public. "On va devoir respecter les règles sanitaires comme tout le monde, donc pas de public. On va faire en sorte que la scène ressemble à une cérémonie normale, il y aura des remettants et des gagnants, un orchestre dirigé par Benjamin Biolay… Les nommés seront là, mais pas le public."
Marina Foïs compte bien appliquer la règle des trois D d’Alain Chabat : “Danse, dénonce, déconne. C’est le bon équilibre, et j’aimerais que ce soit à l’image du cinéma et des gens qui le font, que ce soit divers. Moi j’aime le mélange, ce qui fait entendre ce qu’on est, ce qu’est le cinéma quand il est beau. Il y a un bordel et une dissonance qui m’intéressent."
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Elle est assistée de Blanche Gardin et Laurent Lafitte pour l'écriture des textes. "J’espère que je vais profiter au maximum de leur pertinence, parce qu’ils ne sont pas seulement drôles, ils sont pertinents. C’est pas des gens qui sont dans la provoc, ils veulent que chacun soit interrogé dans sa propre morale."
"J’aime le cinéma et j’ai envie qu’on célèbre ce truc qui me sauve, cet échappatoire merveilleux. Voir ou faire du cinéma, c’est s’échapper, c’est pas fuir : c’est lutter contre cette réalité chiante et désespérante qui est la nôtre. J’ai envie qu’on parle de cinéma et qu’on voie du cinéma."
Assumez le choix du gouvernement : "Nous fermons les lieux culturels au profit de certains autres"
Elle estime également que le cinéma français est prêt à repartir à tout moment. "On a été déconfinés le 12 mai, les tournages ont repris le 13. Moi je suis très reconnaissante à l’énergie des producteurs, des distributeurs, des réalisateurs qui ont une foi inaltérable dans le cinéma. Ils continuent à produire sans savoir quand leurs films seront vus. Le théâtre, on a pensé qu’il mourrait quand le cinéma est arrivé, quand la télé est arrivée… Une salle de cinéma, où l’on est plein sans se connaître à partager des émotions, c’est un partage. On est pas faits pour vivre ça chacun chez soi."
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"C’est la moindre des choses d’avoir un calendrier et des perspectives, sinon c’est un mépris grave", estime Marina Foïs. "Ça fait un an qu’on est fermés, tous les “on croise les doigts” sont d’une grande violence et une grande approximation. Assumez le choix qui est le vôtre : nous fermons les lieux culturels au profit de certains autres. Si on nous dit “on n’a pas le choix”, on est méprisés."
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