Michel Winock : "Il y a une posture gaullienne chez Fillon, mais de Gaulle ne faisait pas appel à la rue"

Michel Winock en mai 2008
Michel Winock en mai 2008 ©Maxppp - Patrick JAMES
Michel Winock en mai 2008 ©Maxppp - Patrick JAMES
Michel Winock en mai 2008 ©Maxppp - Patrick JAMES
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L'affaire Fillon révèle une crise démocratique : assiste-t-on à l'agonie de la Veme République ? Michel Winock, auteur de "la France Républicaine" est l'invité d'Alexandra Bensaid.

L'affaire Fillon révèle une crise démocratique mais assiste-t-on à l'agonie de la Veme République ? L'historien, auteur de "la France Républicaine" est l'invité d'Alexandra Bensaid.

Michel Winock revient sur la posture adoptée par François Fillon : "Le sauveur, l'homme seul qui se défend contre tous les obstacles : il y a une posture gaullienne c'est vrai, mais ce n'est certainement pas du gaullisme".

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L'appel au peuple, tous les candidats le font : c'est l'appel aux urnes

"Le populisme c'est l'idée profonde que le peuple détient la vérité, poursuit l'historien, qu"il a raison contre les élites, les institutions. Évidemment, c'est un mythe".

Quand certains historiens estiment que 2017 a un parfum des années 30, Michel Winock reste prudent : "Cette comparaison ne me parait pas très fondée".

Nous sommes dans une conjoncture différente : dans les années 30, les Français votaient.

"Toutes les données de notre société, de notre politique, sont en train de changer (...) On voit l'effondrement des grandes institutions qui encadraient les collectivités, les individus"

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Les primaires peuvent-elles constituer un moyen de régénérer ces institutions? "Pas sûr", estime Michel Winock, pour une bonne raison :

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Les primaires sont ouvertes à tout le monde, par conséquent, leur résultat est toujours discutable. Pas forcément une bonne façon de compenser l'effondrement des partis et des leaderships, mais les primaires peuvent aussi faire émerger des personnalités.

Macron, Le Pen, une offre politique émergente

Pour l'historien, le schéma 'gauche contre droite ' est une illusion :

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"Chez Emmanuel Macron, il y a quelque chose de radicalement nouveau, puisqu'il pense faire une percée entre ces deux blocs".

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