Sarah El Haïry : "Le terme de 'génération sacrifiée' me met en colère"

Sarah El Haïry
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Sarah El Haïry ©AFP - Daniel Pier / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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#Génération demain : une journée spéciale sur France Inter, en partenariat avec Konbini, pour évoquer les talents de la nouvelle génération. Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, est l'invitée de Léa Salamé à 7h50.

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  • Sarah El Haïry Secrétaire d'état chargée de la Jeunesse et du Service national universel

Sarah El Haïry, si elle reconnait que la pandémie a particulièrement touché les jeunes générations, refuse pour autant de n'en faire que des victimes : "Pour les jeunes, ceux qui ont passé le bac, ceux là on leur demande piocher au plus profond d'eux. Ils ne sont pas sacrifiés, parce que sacrifiés, c'est être mort. Ils sont au contraire créatifs et innovants". Pour elle, la génération n'est pas sacrifiée : le terme la met même en colère. "Oui, cette génération est bousculée, bien sûr, mais elle a en elle cet ADN des solutions. Ce sont eux qui pendant le Covid ont créé des applications pour aider nos grands parents (...). L'avenir du pays est entre vos mains, ne désespérez pas". 

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Couvre feu ? Les jeunes pas forcément visés

Pour la secrétaire d'état, les mesures de restrictions à venir, comme une probable instauration de couvre-feu, en plus de la fermeture de bars et restaurants, ne visent pas particulièrement la jeune génération. Pour elle "aucune mesure n'est contre une partie de notre population" : 

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"Aujourd'hui, la seule manière de lutter contre le Covid c'est de ne pas s'auto-stigmatiser, et de dire ensemble que oui, ça nous coûte une partie de notre vie sociale. Ce sont des choses qui nous manquent, et à eux encore plus", ajoute-t-elle. 

Des embauches confirmées pour les jeunes

Et concernant les mesures destinées à faciliter l'embauche des jeunes, elle affirme que les premiers chiffres sont encourageant, avec près de "190 000 recrutements" enregistrés dans la foulée. "Eux plus que jamais ont compris qu'il ne faut pas tomber dans la morosité. Sans être un bisounours, les entreprises jouent le jeu, même si elles peuvent aller plus loin", ajoute-t-elle : 

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