

Au lendemain de l'attaque commise au Parlement britannique, en plein cœur de Londres, la Chef du bureau parisien de la revue "The Economist" est l'invité d'Alexandra Bensaid
Au lendemain de l'attaque commise au Parlement britannique, en plein cœur de Londres, la Chef du bureau parisien de la revue "The Economist" est l'invitée d'Alexandra Bensaid ce jeudi, en duplex depuis Londres. Alors qu'une opération de police était en cours dans la ville de Birmingham jeudi matin, Sophie Pedder réaffirmait que "pour l'instant on ne connait toujours pas l'identité de l'auteur de l'attaque de Londres, ni s'il a agi avec des complices".
Est-ce la ville cosmopolite, au maire musulman, qui a été attaquée mercredi ? Non, selon la journaliste : "Ce n'est pas le côté multiculturel de Londres qui a été visé, c'est le Parlement", dans lequel se trouvaient de très nombreux députés ainsi que la Première ministre Theresa May au moment de l'attaque. "Ce qui provoque un choc" dans la presse ce jeudi matin, "c'est de voir que la capitale britannique n'est pas à l'abri", explique Sophie Pedder.
"L'attentat de 2005 a beaucoup marqué les esprits"
La capitale londonienne n'avait pas connu d'attaque d'une telle ampleur depuis les attentats meurtriers de 2005 dans le métro : depuis, "les Britanniques ont énormément travaillé sur le contrôle des frontières, car le Royaume-Uni ne fait pas partie de Schengen", détaille Sophie Pedder, ajoutant que les autorités ont aussi travaillé sur "le renseignement sur le territoire".
"Le fait que nous n'ayons pas connu d'attentat depuis 2005 ne signifie pas que nous ne sommes pas conscients de la possibilité d'une attaque".
La situation est en effet différente en Grande-Bretagne par rapport à la France, "On n'a pas à Londres, comme on le constate à Paris, une forte visibilité des patrouilles et des militaires", explique la journaliste de The Economist. Mais le pays ne vivait pas pour autant dans l'insouciance : "L'attentat de 2005 a beaucoup marqué les esprits des londoniens, et avant cela c'était le terrorisme de l'IRA", précise-t-elle.
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