Sylviane Agacinski : "Personne ne va vendre l'un de ses reins s'il n'est pas dans une grande misère"

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Sylviane Agacinski en 2009 ©Maxppp - Daniel FOURAY

Sylviane Agacinski : "Personne ne va vendre l'un de ses reins s'il n'est pas dans une grande misère"

Vendredi 2 mars 2018

Sylviane Agacinski en 2009 ©Maxppp - Daniel FOURAY

Sylviane Agacinski, philosophe, auteur de Le tiers-corps, réflexions sur le don d'organes (publié au Seuil), est l'invitée d'Hélène Fily à 7h50.

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Sylviane Agacinski Philosophe, a enseigné au lycée Carnot à Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

Hélène Fily reçoit Sylviane Agacinski qui publie au Seuil Le tiers-corps, réflexions sur le don d'organes, où elle réfute l'idée d'un marché légal des organes et le consentement présumé du défunt.

La philosophe souhaite remettre en avant la misère dans laquelle se retrouvent les gens qui acceptent de vendre leur sang, des organes ou de porter l'enfant d'autrui par intérêt financier.

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Une misère contre laquelle elle entend lutter en s'opposant à toute législation autour, par exemple, de la GPA, la gestation pour autrui, prônant que si cette pratique se limitait au cercle familial, une loi ne serait pas aussi vivement attendue.

Sur le don d'organes enfin, Sylviane Agacinski a appelé à un consentement explicite de la population de leur vivant, plutôt qu'à un accord de principe pour toute personne décédée, sauf si elle a clairement manifesté son désaccord.

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