La philosophe Sylviane Agacinski, auteure de "L'Homme désincarné : du corps charnel au corps fabriqué", dans la Collection Tracts aux éditions Gallimard, est l'invitée de Léa Salamé.
- Sylviane Agacinski Philosophe, a enseigné au lycée Carnot à Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
"J'ai constaté, avec l'évolution des discours, que nous adoptons le vocabulaire, la logique des instituts technologiques de reproduction humaine américains, qui font de l'enfant un être fabriqué" estime la philosophe, qui ajoute aussi sur la question de la PMA : "Le débat est impossible, on ne peut pas parler."
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Sur la GPA, la philosophe explique ses positions : "Si j'ai eu envie de m'engager c'est pour deux raisons : d'abord par rapport à certains discours que je considère comme fantasques, et parce que le débat est impossible, parce qu'on ne peut pas parler".
"Dès que j'ai commencé à dire que, attention, l'usage d'une mère porteuse, c'est quand même l'achat de la vie d'une femme, jour et nuit, le contrôle de sa vie, etc, c'est l'achat de l'enfant, indirectement, de la filiation maternelle de l'enfant, toutes choses qui sont incompatibles avec les droits de l'enfant : on me dit 'attention';
"C'est pas tous les gays bien entendu, mais il y a un certain militantisme LGBT qui dit 'nous avons droit à la GPA, nous avons le droit d'acheter des femmes'".
"Là il y a eu un clash entre les féministes et les gays, mais moi je dis, si vraiment vous prétendez qu'il y a un droit à acheter le corps des femmes - ce qui est une régression incroyable dans notre culture - vous exprimez une misogynie, une forme de violence misogyne inédite dans l'histoire. C'est extrêmement violent, pour moi, il n'y a pas de compromis".
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